En 2015, la République démocratique du Congo (RDC) a marqué un tournant dans son paysage économique en mettant fin au monopole de la Société Nationale d'Assurances (SONAS). Avec l’adoption de la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant Code des assurances, le pays a ouvert son marché à de nouveaux acteurs, introduisant ainsi une concurrence inédite.
Depuis quatre jours, une panne technique à la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi plonge plusieurs centaines de foyers de Mbuji-Mayi dans l'obscurité. Cette centrale, construite en 2019 à Boya par la Société Anhui-Congo d'Investissement Minier (SACIM), fournit habituellement jusqu'à 12 mégawatts d'électricité à travers quatre turbines distinctes. Selon Jean Crispin Mukendi, directeur provincial de la SNEL, des travaux de réparation sont en cours sous sa supervision. Cette interruption révèle surtout les limites du réseau électrique local, accentuant l'urgence d'investir dans des solutions alternatives pour assurer une alimentation stable à la population.
Le Programme d'appui aux pôles d'approvisionnement de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers (PAPAKIN), initié en 2012 par le gouvernement de la République démocratique du Congo avec le soutien du Fonds international de développement agricole (FIDA), vise à renforcer la sécurité alimentaire et les revenus des producteurs agricoles. Malgré des avancées notables, telles que l'atteinte de 42 969 bénéficiaires (52 % de femmes) et la réhabilitation de 757 km de pistes rurales, le programme fait face à des défis persistants, notamment des retards dans les infrastructures clés et des dépassements budgétaires de 14,6 millions USD.
Le secteur agricole en République démocratique du Congo (RDC) contribue à hauteur de 20 % du PIB national et assure l'emploi de près de 70 % de la population active. Malgré son importance économique, l'accès aux crédits agricoles reste fortement limité par des obstacles tels que les risques climatiques, l'absence de garanties foncières fiables et des infrastructures déficientes. Face à cette situation, quelques banques commerciales comme Rawbank, EquityBCDC ou Ecobank RDC ont initié des financements spécifiques, mais ciblent essentiellement les grandes entreprises agricoles. Pour élargir l'accès au financement, des initiatives publiques et internationales telles que les fonds de garantie ou les projets comme le PAPAKIN ont été lancées.
Le 17 mars 2025, la Banque Centrale du Congo (BCC) a publié des données économiques clés reflétant la situation monétaire et financière de la République Démocratique du Congo (RDC). Le taux de change officiel du dollar américain s'établit à 2 854,8469 CDF, montrant une légère appréciation par rapport à la semaine précédente. Cependant, l'inflation annuelle reste élevée à 10,604 %, impactant le pouvoir d'achat des ménages. Pour contenir ces pressions, la BCC maintient une politique monétaire stricte avec un taux directeur à 25 % depuis août 2023, rendant l'accès au crédit plus coûteux et potentiellement freinant l'investissement et la consommation.
La culture du palmier à huile est perçue comme une source de revenus stable et durable pour les communautés rurales de la province de l’Équateur, en République démocratique du Congo. Cette activité agricole offre des perspectives économiques favorables aux populations locales.
Selon les données disponibles, les Plantations et Huileries du Congo (PHC) ont augmenté leur production d'huile de palme de 45 000 tonnes en 2020 à 80 000 tonnes en 2023, soit une hausse de 77 %. L'entreprise prévoit d'atteindre une production de 100 000 tonnes d'ici 2025.
En janvier 2025, la République démocratique du Congo (RDC) comptait 34 millions d'internautes, représentant 30,6 % de la population totale de 111 millions d'habitants. Le pays enregistrait également 60,3 millions de connexions mobiles actives, soit un taux de pénétration de 54,3 %. Cependant, seuls 6,6 % des Congolais, soit 7,35 millions de personnes, étaient actifs sur les réseaux sociaux. Ces chiffres illustrent une croissance nécessaire de l'adoption des technologies numériques en RDC, bien que des efforts restent nécessaires pour améliorer l'accès et l'utilisation des services en ligne à travers le pays.
En février 2025, la République démocratique du Congo (RDC), premier producteur mondial de cobalt, a suspendu pour quatre mois les exportations de ce métal essentiel aux batteries de véhicules électriques, afin de contrer la baisse des prix due à une surabondance sur le marché international. Cette mesure a entraîné une hausse immédiate des prix du cobalt, mais certains analystes estiment que son impact pourrait être temporaire, les entreprises continuant à stocker le métal pendant la suspension.