Découvrez comment près de 40 millions de dollars destinés aux victimes des exactions en RDC ont été détournés par des hauts responsables, dont l’ex-ministre de la Justice Constant Mutamba et l’ancien inspecteur général des finances Jules Alingete. Ce dossier révèle un mécanisme complexe de corruption au cœur même des institutions chargées de protéger les fonds publics. Plongez dans une enquête exclusive qui éclaire les failles du système et les risques pour la crédibilité de la justice congolaise.
La RDC détient près de 70 % des réserves mondiales de cobalt, un métal clé pour la transition énergétique mondiale. Alors que les négociations avec les États-Unis avancent, Félix Tshisekedi insiste sur la préservation de la souveraineté congolaise face aux pressions internationales. Comprendre les enjeux de cet accord est essentiel pour saisir l’avenir économique du pays et son rôle dans la nouvelle économie verte mondiale.
Le projet de modernisation du système d'identification nationale, un des axes prioritaires du mandat de Félix Tshisekedi depuis 2019, a été marqué par une explosion des coûts. Initialement estimé à 360 millions de dollars par l'Office National d'Identification de la Population (ONIP), le budget a grimpé à 1,2 milliard de dollars après la sélection du consortium franco-congolais Idemia-Afritech. Ce montant englobe la fourniture de 8 000 kits d'enregistrement biométrique, l'ouverture de plusieurs centaines de centres d'inscription, et la production de 10 000 cartes d'identité réservées en priorité à l'élite de Kinshasa. Ces coûts exorbitants ont suscité des interrogations au niveau national et international, certains évoquant même une possible "vaste escroquerie".
Milvest, un nom désormais bien connu dans les cercles économiques et politiques de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité de nombreuses interrogations et critiques. Dirigée par l'homme d'affaires turc Thuran Mildon, cette entreprise a obtenu plusieurs contrats publics significatifs, dont la construction du Centre financier de Kinshasa, de l'Arena et la rénovation de l'aéroport international de N’Djili. Cependant, ces projets, loin d'être des succès incontestés, sont entourés de zones d'ombre qui soulèvent des questions sur les véritables modalités de ces contrats.
La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une crise financière de grande envergure, impliquant deux figures emblématiques du gouvernement : Malangu Kabedi, gouverneure de la Banque Centrale du Congo, et Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances. Les accusations portent sur un détournement de fonds publics qui met en lumière des failles sérieuses dans la gestion des finances nationales.
L'affaire concernant le versement suspect de 70 millions de dollars américains (USD) impliquant l'ancienne Ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambayi, suscite de vives réactions et pourrait mener à des poursuites judiciaires. En mai dernier, l'organisation de la société civile "Le Congo n'est pas à vendre" a révélé ce scandale de détournement et de corruption dans un communiqué adressé à Mines.cd, impliquant la société Cominiere SA.
Le président Félix-Antoine Tshisekedi a engagé une réforme urgente de la gestion des participations publiques dans les entreprises d’économie mixte, soulignant que l’État congolais se trouve trop souvent réduit à un rôle formel, sans influence réelle. Cette situation, selon lui, entraîne une dilution de la souveraineté économique nationale et prive le budget public de recettes substantielles.
Le Trésor public congolais a levé 45 millions de dollars lors de l’émission de Bons du Trésor en devises, tenue le 8 juillet 2025. Cette opération, initialement prévue pour 40 millions, a rencontré une forte demande : les soumissions ont totalisé 74,12 millions, soit un taux de couverture de 185,3 %.
Les recettes publiques en RDC au premier semestre 2025 se chiffrent à 11 644,1 milliards de francs congolais (CDF), soit près de 4,1 milliards de dollars, dépassant de 9,1 % la prévision initiale fixée à 10 672,5 milliards de CDF.
Le gouvernement congolais a levé 121,4 millions de dollars en juin 2025 sur le marché financier intérieur, un montant proche des 125 millions annoncés, soit un taux de couverture de 97,4 %. Cette opération porte principalement sur des Obligations du Trésor libellées en dollars américains, d’une durée variant entre un et six mois, assorties d’un taux d’intérêt annuel de 9 %.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo prévoit de mobiliser 40 millions de dollars à travers une émission de bons du Trésor d’une durée de trois mois, venant à échéance le 7 octobre 2025. Cette opération, programmée pour le 8 juillet 2025, se déroulera sur le marché financier intérieur, avec un appel à souscription à la Banque Centrale du Congo (BCC).