Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a collecté 1.621,0 milliards de Francs congolais (CDF) en recettes publiques au 27 novembre 2024, un montant équivalant à 569,1 millions de dollars américains. Selon les données fournies par la Banque Centrale du Congo, cela représente 64,2 % de l’objectif prévu de 2.525,7 milliards de CDF. Ces résultats, bien qu'encourageants, mettent en lumière la nécessité de redoubler d’efforts pour combler l’écart restant.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a collecté 1.621,0 milliards de Francs congolais (CDF) en recettes publiques au 27 novembre 2024, un montant équivalant à 569,1 millions de dollars américains. Selon les données fournies par la Banque Centrale du Congo, cela représente 64,2 % de l’objectif prévu de 2.525,7 milliards de CDF. Ces résultats, bien qu'encourageants, mettent en lumière la nécessité de redoubler d’efforts pour combler l’écart restant.
La dernière adjudication des Obligations du Trésor en République Démocratique du Congo (RDC), tenue le 26 novembre 2024, dévoile des dynamiques contrastées qui suscitent des interrogations sur les priorités et les choix stratégiques en matière de gestion des finances publiques. Si le marché en devises étrangères a séduit, les résultats des émissions en Francs congolais montrent une réalité économique plus complexe.
En cette fin d’année 2024, la question de l’approvisionnement en produits pétroliers mobilise toute l’attention du gouvernement congolais. Lors de la dernière réunion ordinaire des ministres à Kalemie, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a donné des instructions fermes au ministre des Finances, Doudou Fwamba, pour accélérer la mise en œuvre d’un contrat de refinancement. Cet engagement vise à combler les pertes financières des opérateurs pétroliers et éviter ainsi toute perturbation de l’offre sur le marché.
Alors que le marché pétrolier traverse une période de turbulences, l’Opep+ semble naviguer à vue. La réunion prévue dimanche dernier a été reportée au jeudi suivant, une décision qui illustre les dilemmes auxquels fait face l’alliance. L’objectif ? Gagner du temps pour affiner une stratégie capable de répondre aux attentes divergentes des pays membres tout en s’adaptant à un marché de plus en plus volatil.
Depuis fin novembre 2024, le sud-est de la République Démocratique du Congo est confronté à une crise énergétique sans précédent. Dépendantes de l’électricité en provenance de la Zambie, les entreprises minières de cette région subissent de plein fouet les effets des restrictions imposées par le voisin zambien. Ce bouleversement met en lumière non seulement les limites des infrastructures actuelles, mais aussi la dépendance critique de la RDC à l’égard de l’électricité importée.
Le Groupe de la Banque mondiale a lancé son programme de bourses pour l'Afrique 2024, offrant une opportunité exceptionnelle aux doctorants et aux récents diplômés du doctorat originaires de l'Afrique subsaharienne. Ce programme vise à cultiver une nouvelle génération de leaders africains dans la recherche en développement et la formulation de politiques...
Le projet TRANSFORME lance une campagne de recrutement pour identifier et sélectionner de nouveaux formateurs pour les programmes Formation à l'Initiative Personnelle (FIP) et Student Training for Entrepreneurial Promotion (STEP), ainsi que des Agents de contrôle de qualité.
FPI-Appel d'Offres International pour l'Acquisition de Véhicules 4x4 en RDC. Cet appel d'offres fait suite au Plan de Passation des Marchés publié sur le site internet de l'ARMP le 5 mars 2024.
Depuis quelques jours, les habitants de Kikwit, dans la province du Kwilu, sont confrontés à une hausse rapide des prix de plusieurs denrées alimentaires. Le manioc et le maïs, produits essentiels dans l'alimentation locale, enregistrent une augmentation significative, doublant pratiquement sur les étals des marchés.
Dans une démarche visant à redynamiser le marché financier local, la République Démocratique du Congo prévoit une adjudication d’Obligations du Trésor pour un montant de 120 millions de dollars, prévue le 3 décembre 2024. Cette annonce, portée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, marque une initiative clé dans la mobilisation de ressources destinées à des projets de développement.
Entre 2022 et 2024, les finances publiques de la République démocratique du Congo ont suivi une trajectoire qui interroge. Un rapport récent de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), publié le 28 novembre 2024, met en évidence des failles dans la gestion budgétaire, soulignant des pratiques qui peinent à répondre aux attentes des Congolais.
La dernière mise à jour de la Banque mondiale sur la classification des économies mondiales met en lumière des évolutions marquantes des niveaux de revenus à l’échelle planétaire. En prenant pour référence le revenu national brut (RNB) par habitant, cette répartition annuelle, calculée en dollars américains selon la méthode de l’Atlas
Dans les marchés animés de Kinshasa, l’ombre de la dépréciation du franc congolais plane sur le quotidien des ménages. Les produits surgelés, devenus incontournables dans les habitudes alimentaires urbaines, subissent une hausse marquée de leurs prix, contraignant les familles à revoir leurs priorités. Entre février et mars 2024, un carton de poissons chinchards, très prisé par les foyers, est passé de 181 000 FC à 189 000 FC, soit environ 67,5 USD. Ce bond reflète une économie en tension où les importations, indispensables, deviennent un véritable casse-tête financier.
En République démocratique du Congo, la gestion financière de la présidence suscite des préoccupations grandissantes. Les dépassements budgétaires récurrents de cette institution, qui excèdent chaque année les prévisions, révèlent des faiblesses structurelles qui menacent l'équilibre des finances publiques. Depuis 2013, les dépenses présidentielles dépassent les allocations initialement prévues, illustrant une tendance inflationniste des coûts au sommet de l'État. En moyenne, ces excès représentent 5 % du budget national, un chiffre qui a même grimpé à 10 % en 2022.