Rawbank et EquityBCDC ont injecté plus de 285 millions USD dans les PME congolaises en 2023, tandis que FINCA et Advans multiplient les petits prêts sur l’ensemble du territoire. Qui finance vraiment les entrepreneurs en RDC ? Découvrez le classement exclusif.
La RDC veut transformer ses richesses, mais ses routes restent fermées…
À Expo Béton, le ministre des Mines a dénoncé le blocage causé par une gestion 100 % publique des corridors logistiques. Pendant que l’Angola mobilise 1,6 milliard USD en 18 mois grâce aux concessions privées, la RDC attend toujours le déclic.
Faut-il libérer les infrastructures pour accélérer le développement ?
Découvrez pourquoi l’avenir économique du pays passe par ses routes oubliées.
Entre le 4 et le 11 avril 2025, l’inflation hebdomadaire en RDC s’est maintenue à 0,16 %, selon la Banque centrale. En rythme annuel, la hausse des prix ralentit nettement, passant de 21,3 % en avril 2024 à 10,2 % aujourd’hui, malgré une prévision de 8,1 % d’ici fin décembre. Ce recul s’explique en partie par la baisse de l’inflation cumulée, désormais à 2,68 %, contre 4,09 % l’an dernier. Plus de la moitié de cette pression provient des produits alimentaires, qui représentent 52 % de l’indice global.
Le secteur des jeux d'argent en République Démocratique du Congo génère plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel, mais les recettes fiscales perçues par l'État ne dépassent guère un million de dollars. Cette disproportion s'explique par la prolifération d'opérateurs illégaux et l'absence de contrôle rigoureux, avec 139 opérateurs illégaux ou irréguliers identifiés en 2023. Pour remédier à cette situation, le gouvernement a adopté un projet de loi visant à encadrer strictement l'exploitation des jeux d'argent, protéger les mineurs et les joueurs vulnérables, et instaurer un régime fiscal spécifique
Quand les minerais alimentent la guerre au lieu de financer le développement, il est temps de repenser la gouvernance.
À Kinshasa, le Gouvernement congolais amorce une nouvelle approche stratégique : associer la paix à la transparence dans le secteur minier. Face aux violences persistantes à l’Est du pays, un dialogue national vient de s’ouvrir pour replacer les communautés locales, les recettes minières et l’autorité de l’État au cœur du jeu. Soutenu par des partenaires internationaux, ce processus entend briser le cycle des conflits nourris par les ressources.
Kamoa-Kakula, la plus grande mine de cuivre d'Afrique, poursuit son expansion avec le « Project 95 », une initiative visant à améliorer le taux de récupération du cuivre des concentrateurs des phases 1 et 2 de 87 % à 95 %. Ce projet, nécessitant un investissement de 180 millions de dollars, devrait augmenter la production annuelle de cuivre de 30 000 tonnes, avec une intensité capitalistique compétitive de 6 000 dollars par tonne supplémentaire produite.
Le Groupe de la Banque mondiale a lancé son programme de bourses pour l'Afrique 2024, offrant une opportunité exceptionnelle aux doctorants et aux récents diplômés du doctorat originaires de l'Afrique subsaharienne. Ce programme vise à cultiver une nouvelle génération de leaders africains dans la recherche en développement et la formulation de politiques...
Le projet TRANSFORME lance une campagne de recrutement pour identifier et sélectionner de nouveaux formateurs pour les programmes Formation à l'Initiative Personnelle (FIP) et Student Training for Entrepreneurial Promotion (STEP), ainsi que des Agents de contrôle de qualité.
FPI-Appel d'Offres International pour l'Acquisition de Véhicules 4x4 en RDC. Cet appel d'offres fait suite au Plan de Passation des Marchés publié sur le site internet de l'ARMP le 5 mars 2024.
Plus de 7,2 millions de déplacés, une économie sous tension, et 1,5 milliard USD à redéployer !
Le gouvernement congolais et la BAD repensent tout : santé, agriculture, micro-finance, rien ne sera comme avant.
Kinshasa veut des solutions concrètes, durables et immédiates.
Lors du 14e Congrès annuel de l'investissement (AIM 2025) à Abu Dhabi, la République démocratique du Congo (RDC) a présenté son Programme National Stratégique de Développement (PNSD) 2024-2028, évalué à 94,3 milliards de dollars. Le Vice-Premier ministre du Plan, Guylain Nyembo, a indiqué que 54 % de ce montant seront financés par des ressources internes, laissant un besoin de 43,75 milliards de dollars à mobiliser auprès de partenaires internationaux. Pour atteindre cet objectif, une conférence des investisseurs est prévue au second semestre 2025 à Kinshasa.
Malgré les tensions persistantes à l'est du pays, l'économie congolaise affiche une stabilité inattendue. Le franc congolais maintient sa valeur, les prix des produits essentiels restent maîtrisés et les marchés continuent de fonctionner. Le Vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, souligne que cette résilience résulte d'une coordination renforcée au sein du gouvernement, permettant de contenir les effets de la crise sur les prix et le taux de change
Riche de plus de 70 % des réserves mondiales de cobalt et d’importants gisements de lithium, cuivre et coltan, la RDC s’impose comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement en technologies vertes. Alors que la Chine domine depuis plus d’une décennie l’exploitation de ces ressources à travers des accords comme celui de Sicomines, Kinshasa amorce un virage stratégique en réengageant le dialogue avec les États-Unis. Washington propose un accès privilégié aux minerais critiques en échange d’un soutien logistique et sécuritaire, notamment dans l’Est du pays. Ce rééquilibrage diplomatique pourrait transformer la rente géologique congolaise en levier de souveraineté, à condition d’éviter les erreurs du passé.
Le 3 avril 2025, l'Université de Kinshasa organise une matinée scientifique sur le thème « Ajustement budgétaire et stabilité du cadre macroéconomique face au choc sécuritaire ». Cet événement vise à explorer les stratégies économiques pour renforcer la stabilité financière des régions de l'est de la République démocratique du Congo affectées par les conflits. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, interviendra lors de cette rencontre, apportant son expertise aux étudiants et chercheurs présents
📌 Avec une dette publique estimée à 11,35 % du PIB en 2024, la RDC parvient-elle enfin à maîtriser son endettement ?
Après un pic record à 23 843 milliards de francs congolais, le pays amorce une trajectoire descendante pour atteindre 16 227 milliards en 2029. Derrière ces chiffres se cache un pari économique : attirer davantage d’investisseurs en améliorant la gestion financière. Explications sur cette tendance sur Lepoint.cd.