Le Trésor congolais a mobilisé 30,6 millions USD sur le marché domestique le 11 novembre 2025, à 9 %. Le volume capté ne représente que 34 % des 90 millions USD offerts, loin des 156,1 millions USD réunis le 4 novembre pour une cible de 80 millions USD.
La RDC a signé 1,39 milliard USD de nouveaux engagements extérieurs au deuxième trimestre 2025, d’après le bulletin trimestriel de la dette publique publié par la DGDP le 27 octobre 2025. L’essentiel provient du groupe Banque mondiale, via l’IDA, avec des financements axés sur les comptes publics, les infrastructures et l’adaptation climatique.
Réunis à Kinshasa pour la onzième édition du Forum des marchés, assureurs, régulateurs et experts ont fixé une feuille de route centrée sur l’inclusion, l’innovation et une régulation plus lisible. Les échanges ont mis en avant l’IA, la réassurance, le courtage et l’égalité femmes-hommes.
Le projet de loi de finances 2026 identifie le pétrole comme un risque budgétaire. Une variation de prix sur le marché mondial se répercute vite sur les recettes courantes. « Une baisse de 1 USD du baril de pétrole pourrait entraîner une diminution des recettes courantes d’environ 78 millions USD en 2026 », indique la Déclaration des risques jointe au texte transmis au Parlement.
En octobre 2025, la gestion du Trésor congolais a montré des signes de stabilité encourageants. D’après la note de conjoncture économique de la Banque Centrale du Congo (BCC), le déficit de base caisse s’est limité à 558,4 milliards de francs congolais (CDF), contre 1 166,2 milliards prévus.
L’Autorité de régulation du secteur de l’électricité a délivré, le 24 octobre 2025, un avis conforme à SATTEL INTERNATIONAL pour une licence de production indépendante à Luozi (Kongo-Central). Le projet porte sur une centrale solaire photovoltaïque de 6 MWc avec stockage, dimensionnée pour alimenter environ 7 500 ménages.
Les dernières statistiques de la Banque Centrale du Congo (BCC) confirment la dépendance persistante du pays vis-à-vis des devises étrangères. À fin septembre 2025, près de 89,3 % des dépôts bancaires étaient toujours libellés en monnaies fortes, essentiellement en dollars américains.
Le 3 novembre 2025, André Wameso, Gouverneur de la Banque centrale du Congo, a reçu une délégation du Pan-African Payment and Settlement System (PAPSS) pour passer en revue l’intégration de la RDC à cette infrastructure de règlement panafricaine.
La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé la réunion du Comité de conjoncture économique. Les derniers indicateurs montrent une inflation contenue à 2,7 % contre 7,8 % projetés, une stabilisation du taux de change et la poursuite des réformes fiscales et douanières. Un accord avec le FMI ouvre un appui budgétaire d’environ 450 millions USD.
Le 6 novembre 2025, devant l’Assemblée nationale, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, André Wameso, a expliqué la remontée du franc congolais et affirmé que le marché du change se stabilise autour de 2 200 à 2 300 CDF pour 1 USD depuis près de trois semaines.
Le Trésor a placé 156,1 millions USD le 4 novembre 2025 sur le marché local via des Obligations du Trésor en dollar. Pour un objectif de 80 millions USD, la demande a atteint près du double, soit un ratio de couverture de 195,14 %. Le taux annuel fixé à 9 % a servi de repère de prix et a attiré banques, assureurs et grandes entreprises, en quête de rémunération en devises sur risque souverain domestique.