En 2024, la République Démocratique du Congo (RDC) a dévoilé un déficit budgétaire atteignant 903,8 millions de dollars américains, un chiffre qui illustre les déséquilibres persistants dans la gestion des finances publiques du pays. Malgré des efforts visibles pour augmenter les recettes, l’écart entre les revenus et les dépenses ne cesse de s’élargir, posant des questions sur la stratégie économique du Gouvernement.
Un rapport accablant de l’Inspection générale des finances (IGF) met en lumière un détournement présumé de 315 612 000 USD à la Banque centrale du Congo (BCC) entre 2018 et 2020. Ces fonds, issus d’avances fiscales fournies par la Générale de carrières et des mines (Gécamines) à l’État congolais, auraient été détournés sur plusieurs années.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver un nouveau prêt de 3 milliards USD à la République démocratique du Congo (RDC). Ce décaissement, annoncé le 15 janvier 2025, relance le débat sur l’utilité réelle de ces financements dans un pays où les dérives budgétaires restent un défi persistant.
Les premiers jours de l'année 2025 en République démocratique du Congo (RDC) témoignent d’une amélioration visible dans la mobilisation des ressources publiques. D’après une note récente de la Banque centrale du Congo (BCC), les recettes cumulées au 8 janvier s’élèvent à 292 milliards de CDF, soit environ 103 millions USD. Ce résultat met en lumière la capacité des régies financières nationales à contribuer de manière importante aux ressources de l’État dès les premiers jours de l’exercice budgétaire.
En 2024, l’État congolais a bouclé son exercice budgétaire avec un déficit de trésorerie avoisinant 2.555,6 milliards de CDF (environ 901 millions USD). Ce déséquilibre a été financé par des emprunts sur le marché financier, une stratégie qui traduit les défis structurels d’une économie en pleine mutation.
La République démocratique du Congo traverse une phase économique où la stabilité monétaire, bien que perceptible, s’accompagne de défis structurels persistants. Au 15 janvier 2025, les données de la Banque Centrale du Congo (BCC) révèlent un contexte monétaire marqué par une certaine constance, mais également par des signes de pression sur le franc congolais.
En République Démocratique du Congo, des milliers de fonctionnaires font face à une équation complexe : travailler pour l’État tout en luttant pour survivre. La fragilité économique du pays et les réformes administratives insuffisantes laissent planer une ombre sur leur quotidien, rendant la tâche d’assurer les services publics plus ardue qu’elle ne devrait l’être.
La République Démocratique du Congo (RDC) évolue dans un environnement économique particulier où la gestion de la politique monétaire se heurte à des contraintes structurelles importantes. Au cœur de cette gestion, la Banque Centrale du Congo (BCC) joue un rôle central dans la recherche d’un équilibre entre stabilité des prix et relance de l’économie.