Entre le 4 et le 11 avril 2025, l’inflation hebdomadaire en RDC s’est maintenue à 0,16 %, selon la Banque centrale. En rythme annuel, la hausse des prix ralentit nettement, passant de 21,3 % en avril 2024 à 10,2 % aujourd’hui, malgré une prévision de 8,1 % d’ici fin décembre. Ce recul s’explique en partie par la baisse de l’inflation cumulée, désormais à 2,68 %, contre 4,09 % l’an dernier. Plus de la moitié de cette pression provient des produits alimentaires, qui représentent 52 % de l’indice global.
Le secteur des jeux d'argent en République Démocratique du Congo génère plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel, mais les recettes fiscales perçues par l'État ne dépassent guère un million de dollars. Cette disproportion s'explique par la prolifération d'opérateurs illégaux et l'absence de contrôle rigoureux, avec 139 opérateurs illégaux ou irréguliers identifiés en 2023. Pour remédier à cette situation, le gouvernement a adopté un projet de loi visant à encadrer strictement l'exploitation des jeux d'argent, protéger les mineurs et les joueurs vulnérables, et instaurer un régime fiscal spécifique
En dix ans, le marché congolais des assurances a connu une transformation remarquable. Les primes collectées ont bondi de 66,75 millions USD en 2018 à 352,15 millions USD en 2024, soit une croissance de 428 %. Cette dynamique est soutenue par la diversification des produits, la confiance accrue des opérateurs et un cadre réglementaire renforcé. Malgré cette progression, le taux de pénétration reste faible à 0,46 %, comparé à la moyenne africaine de 3 %. Pour remédier à cela, le gouvernement vise une inclusion financière de 65 % d'ici 2028, en mettant l'accent sur la micro-assurance et l'utilisation des technologies numériques.
Lors du 14e Congrès annuel de l'investissement (AIM 2025) à Abu Dhabi, la République démocratique du Congo (RDC) a présenté son Programme National Stratégique de Développement (PNSD) 2024-2028, évalué à 94,3 milliards de dollars. Le Vice-Premier ministre du Plan, Guylain Nyembo, a indiqué que 54 % de ce montant seront financés par des ressources internes, laissant un besoin de 43,75 milliards de dollars à mobiliser auprès de partenaires internationaux. Pour atteindre cet objectif, une conférence des investisseurs est prévue au second semestre 2025 à Kinshasa.
Malgré les tensions persistantes à l'est du pays, l'économie congolaise affiche une stabilité inattendue. Le franc congolais maintient sa valeur, les prix des produits essentiels restent maîtrisés et les marchés continuent de fonctionner. Le Vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, souligne que cette résilience résulte d'une coordination renforcée au sein du gouvernement, permettant de contenir les effets de la crise sur les prix et le taux de change
À Butembo, la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO) introduit le compte « Likelemba », une solution d’épargne inspirée des pratiques locales. Ce service permet aux habitants de déposer régulièrement des montants, à partir de 5 000 francs congolais, directement sur un compte personnel, éliminant ainsi les risques liés aux collectes informelles. L'ouverture du compte est gratuite, avec un livret à 1 dollar et sans frais de tenue de compte. Présente dans 120 localités à travers la RDC, la CADECO, créée en 1950, continue d'étendre ses services pour répondre aux besoins des Congolais.
Les recettes publiques de la République démocratique du Congo ont franchi un cap inattendu au premier trimestre 2025. En seulement trois mois, les caisses de l’État ont engrangé 5 723,03 milliards de francs congolais, dépassant de près de 479 milliards les prévisions initiales. Le taux de réalisation frôle les 109 %, témoignant d’un appareil fiscal bien huilé.
La Chine a décidé de frapper fort : en réponse à une hausse tarifaire américaine, Pékin relève à 84 % ses droits de douane sur plusieurs produits venus des États-Unis. Une décision qui fait suite à l’augmentation de 34 % décrétée par l’administration Trump. Ce bras de fer commercial, dont les échanges ont déjà dépassé 530 milliards de dollars en 2024, menace désormais l’équilibre du commerce mondial.