En associant technologie et formation, FirstBank DRC pose un geste fort : celui d'investir dans le potentiel humain. En soutenant chercheurs, étudiants et créateurs de contenus, la banque ne se contente pas de financer, elle accompagne un changement de culture. Un engagement concret pour que l’intelligence artificielle serve à former une génération mieux préparée, plus connectée et capable d'agir.
La RDC se prépare à transformer son agriculture : une équipe de 15 experts vient d’être mandatée pour boucler une stratégie nationale d’irrigation. Objectif : rompre avec la dépendance aux saisons pluvieuses, booster la production locale et repositionner le pays comme acteur agricole régional. Avec moins de 5 % de terres actuellement irriguées, le potentiel est immense, et la FAO est déjà à la manœuvre pour soutenir cette réforme.
haque jour à Kinshasa, plus de 1,35 million de litres de carburant partent en fumée dans des embouteillages sans fin. Les trajets prennent deux fois plus de temps, les tarifs explosent jusqu’à +150 %, et la vie urbaine s’étouffe sous une croissance incontrôlée. Derrière les klaxons et la poussière, c’est toute l’économie qui ralentit. Kinshasa est-elle en train de devenir impraticable ?
En RDC, un paradoxe persiste : des millions d'hectares de terres fertiles restent inexploités tandis que le pays importe chaque année près de 2 milliards de dollars de nourriture. Pourtant, un vent nouveau souffle sur l'agriculture congolaise : cacao bio en plein essor, investissements agricoles multipliés par quinze en deux ans, et un marché intérieur en pleine explosion. À l'heure où nourrir sa population devient un défi stratégique, la RDC peut-elle enfin transformer son potentiel agricole en moteur de croissance ?
Près de 488 millions de dollars dépensés en urgence par l'État congolais au dernier trimestre 2024. Une proportion de 15 % des dépenses publiques, révélant une dépendance persistante à des mécanismes dérogatoires. Les "dépenses exceptionnelles" non détaillées représentent plus de la moitié de ce montant. Une gestion budgétaire qui soulève des questions sur la transparence et la priorisation des ressources.
En mettant fin à ses coûteux contrats de lobbying aux États-Unis, la RDC opère un virage diplomatique risqué mais assumé. Félix Tshisekedi mise désormais sur un tête-à-tête direct avec Washington, au mépris des circuits d’influence traditionnels. Une décision saluée par certains comme un acte de souveraineté, mais qui pourrait, selon des analystes, laisser le pays sans défense dans l’arène feutrée mais implacable des relations internationales.
Riche de plus de 70 % des réserves mondiales de cobalt et d’importants gisements de lithium, cuivre et coltan, la RDC s’impose comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement en technologies vertes. Alors que la Chine domine depuis plus d’une décennie l’exploitation de ces ressources à travers des accords comme celui de Sicomines, Kinshasa amorce un virage stratégique en réengageant le dialogue avec les États-Unis. Washington propose un accès privilégié aux minerais critiques en échange d’un soutien logistique et sécuritaire, notamment dans l’Est du pays. Ce rééquilibrage diplomatique pourrait transformer la rente géologique congolaise en levier de souveraineté, à condition d’éviter les erreurs du passé.
Le 3 avril 2025, l'Université de Kinshasa organise une matinée scientifique sur le thème « Ajustement budgétaire et stabilité du cadre macroéconomique face au choc sécuritaire ». Cet événement vise à explorer les stratégies économiques pour renforcer la stabilité financière des régions de l'est de la République démocratique du Congo affectées par les conflits. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, interviendra lors de cette rencontre, apportant son expertise aux étudiants et chercheurs présents