Par Mitterrand Mass, Journaliste Économique
L’Office de Gestion du Fret Multimodal de la République Démocratique du Congo (OGEFREM) se trouve actuellement au cœur d’une controverse financière, alors que l’Inspection Générale des Finances (IGF) a émis une directive draconienne interdisant tout déboursement non validé des comptes de l’organisme.
Cette mesure radicale est le résultat d’allégations sérieuses de malversations financières, selon une correspondance officielle de l’IGF. Cette dernière a accusé la Direction Générale de l’OGEFREM d’avoir omis de soumettre certaines dépenses à l’approbation de l’équipe d’encadrement de l’IGF, qui est chargée de superviser les opérations financières de l’entité.
Les restrictions imposées sont spécifiquement ciblées sur les opérations de débit des comptes et ne s’appliquent pas aux mouvements de crédit. L’IGF a souligné que seule une communication formelle de sa part pourrait lever cette mesure conservatoire. Cette décision démontre l’engagement de l’IGF à assurer une gestion financière transparente et responsable au sein de l’OGEFREM.
De plus, l’Inspection Générale des Finances a établi une liste stricte des dépenses qui restent exemptes de cette restriction. Parmi les opérations financières non touchées figurent les salaires, les impôts, les soins médicaux, les frais de fonctionnement, et les dépenses liées aux funérailles. Il est important de noter que le plafond mensuel pour les frais funéraires a été fixé à 100 000 dollars américains.
Cette initiative vise à garantir que l’argent public est utilisé de manière responsable, conformément aux directives économiques en vigueur. Elle souligne l’importance de la surveillance financière dans le contexte de la gestion des fonds publics en République Démocratique du Congo. L’IGF reste déterminée à maintenir la stabilité et l’intégrité financière au sein de l’OGEFREM, tout en préservant les intérêts du contribuable congolais.
Par Mitterrand Mass, Journaliste Économique
Article publié sur Lepoint.cd