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Alors que les États-Unis s'absentent des discussions climatiques internationales, la Chine intensifie ses efforts. Au premier trimestre 2025, elle a généré plus de 951 TWh d'électricité propre, marquant une hausse de 19 % par rapport à l'année précédente. Le président Xi Jinping a réaffirmé son engagement envers la lutte contre le changement climatique, promettant de dévoiler de nouveaux objectifs avant la COP30 prévue en novembre à Belém. Cette démarche contraste avec le retrait américain de l'Accord de Paris, positionnant la Chine comme un acteur central dans la transition énergétique mondiale.​

Rawbank dévoile une nouvelle identité visuelle inspirée du léopard congolais, symbolisant force et résilience. Ce changement marque une étape importante dans sa stratégie de transformation digitale, visant à offrir des services financiers accessibles à tous les Congolais. Avec un nouveau slogan, "Rawbank. Au-delà d’une banque, l’avenir commence ici", la banque réaffirme son engagement envers l'innovation, la proximité et la fiabilité. En 2023, Rawbank a consolidé sa position de leader du secteur bancaire en RDC, avec un total d'actifs atteignant 5,06 milliards USD et plus de 500 000 clients.

À Osaka, la RDC ne se contente pas de participer : elle ambitionne de transformer l'Expo 2025 en tremplin pour ses exportations. Sous la houlette du ministre Julien Paluku, le pays dévoile ses richesses agricoles, artisanales et industrielles, tout en mettant en œuvre sa stratégie SPED pour conquérir de nouveaux marchés. Une présence audacieuse qui reflète la volonté de Kinshasa de s'imposer sur la scène économique mondiale.

Malgré les secousses d'une économie mondiale sous tension, la RDC affiche une croissance de 6,7 % en 2024, tirée par l’essor des mines et des télécoms. Avec plus de 5 700 milliards CDF de recettes collectées au 1er trimestre et une inflation maîtrisée à 0,13 % cette semaine-là, Kinshasa maintient le cap, tandis que le cuivre et le cobalt soutiennent les réserves à 6,6 milliards USD. Une stabilité chèrement acquise dans un climat mondial incertain.

En pleine tourmente géopolitique mondiale, la RDC parvient à stabiliser son économie : le franc congolais ne s'est déprécié que de 0,6 % au premier trimestre 2025, contre 4,1 % l'année précédente. L'inflation, quant à elle, a chuté à 10,1 %, soit une baisse de plus de 50 % sur un an. Une performance attribuée à une politique monétaire rigoureuse et à une coordination budgétaire renforcée. La Banque centrale maintient son taux directeur à 25 %, affirmant ainsi sa volonté de préserver cette stabilité économique

​Au premier trimestre 2025, la République démocratique du Congo a enregistré des recettes publiques de 5 723,3 milliards de francs congolais, dépassant les prévisions de 9 %. Cependant, les dépenses ont atteint 7 470,8 milliards de CDF, soit 125,2 % des prévisions, creusant un déficit budgétaire de 1 747,8 milliards de CDF. Cette situation met en lumière les défis persistants de la gestion budgétaire du pays.

La République démocratique du Congo (RDC) et la Banque mondiale ont lancé le projet AGREE, doté de 600 millions de dollars, pour améliorer l'accès à l'eau potable et à l'électricité dans 14 villes, dont Kinshasa et Kananga. Ce projet, cofinancé par la RDC et la Banque mondiale, vise à moderniser les infrastructures énergétiques et hydrauliques, avec un budget prévisionnel de 89,1 millions de dollars pour 2025. Il s'inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi de fournir une énergie fiable et durable à la population congolaise

Le 18 avril 2025, le gouvernement congolais a franchi une étape décisive en adoptant un projet de loi visant à structurer les marchés boursiers du pays. Cette initiative prévoit la création d'une bourse des valeurs mobilières et d'une bourse des marchandises, ainsi que l'établissement d'une autorité de régulation des marchés financiers. L'objectif est de mobiliser des capitaux pour financer à long terme l'économie nationale et de centraliser le commerce des ressources stratégiques du pays, telles que les minerais et les produits agricoles. La réussite de ces réformes dépendra de la capacité du pays à créer un environnement propice à l'investissement et à la croissance économique.

​Chaque année, environ 30 millions de dollars américains échappent aux circuits officiels dans le Parc national des Virunga, détournés par des groupes armés qui exploitent illégalement ses ressources naturelles. Ces fonds proviennent du trafic de bois, de charbon de bois, de faune sauvage et de minerais rares, alimentant une économie parallèle qui menace la survie du parc et de ses habitants .​

Malgré une stabilité du taux de change à 2 860,99 CDF pour 1 USD, l'inflation annuelle frôle les 10,18 % en RDC, freinant la reprise économique. Les taux d'intérêt élevés (25 %) maintiennent le crédit hors de portée pour de nombreuses entreprises, tandis que la dépréciation du franc face à l'euro et au franc suisse renchérit les importations essentielles. Un équilibre monétaire précaire qui pèse lourdement sur le quotidien des Congolais.