La République Démocratique du Congo et la Chine semblent déterminées à intensifier leurs relations économiques, notamment en consolidant les liens entre les entreprises publiques congolaises et les investisseurs chinois. C’est dans cette optique qu’une rencontre s’est tenue à Kinshasa entre le ministre du Portefeuille et l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Zhao Bin.
Lors de cet échange, il a été question de poser les bases d’une coopération plus poussée entre les deux nations, axée sur l’augmentation des investissements chinois dans les secteurs stratégiques de la RDC. « Nous envisageons un partenariat étendu avec les entreprises sous la tutelle du ministère du Portefeuille pour stimuler les secteurs vitaux de l’économie congolaise, » a indiqué Zhao Bin.
La Chine, acteur économique majeur en Afrique, s’est positionnée comme un partenaire clé pour la RDC, tant par ses investissements que par le volume de ses échanges commerciaux. Ce rapprochement stratégique, dans la continuité des initiatives bilatérales, vise à consolider les relations économiques entre les deux pays, en s’appuyant sur les opportunités identifiées lors du récent Forum Afrique-Chine.
Projets bancables : clé d’accès aux investissements chinois
Les entreprises publiques congolaises sont appelées à jouer un rôle primordial dans ce partenariat renforcé. À ce titre, le ministre du Portefeuille, Jean Lucien Bussa, a rencontré les dirigeants de ces entreprises pour examiner les initiatives pouvant être soumises à la Task Force mise en place pour la gestion des investissements. Cette réunion s’inscrivait dans la suite logique d’une mission effectuée en Chine par les dirigeants des entreprises publiques.
« L’enjeu est de présenter des projets solides et bancables qui puissent attirer une part substantielle des 50 milliards de dollars alloués par la Chine pour l’Afrique, » a déclaré Augustin Nkuba, directeur général de la SONAHYDROC. Selon lui, chaque entreprise doit veiller à présenter des propositions bien préparées pour maximiser les chances de capter ces financements.
Le gouvernement congolais espère que cette coopération accrue apportera des solutions concrètes à des secteurs névralgiques tels que l’énergie, les infrastructures et les ressources naturelles. L’ambition est claire : faire de la RDC un acteur incontournable dans la coopération sino-africaine, tout en garantissant un transfert de compétences pour les entreprises locales.
Ce renforcement de la coopération sino-congolaise pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques économiques, tout en offrant des opportunités de développement pour les entreprises publiques de la RDC, prêtes à se hisser sur l’échiquier international.