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La première ministre prend des mesures pour éviter la paralysie économique face à la grève des transporteurs

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Face à la montée des tensions provoquées par les revendications des chauffeurs de poids lourds sur la RN1, la Première Ministre Judith Suminwa a rapidement pris des dispositions pour éviter une éventuelle interruption des activités économiques. Un cadre de dialogue a été immédiatement mis en place avec l’Intersyndicale des transporteurs routiers et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), en présence du Vice-Premier Ministre chargé des Transports. Cette rencontre a permis d’envisager des pistes concrètes afin de répondre aux demandes formulées par les syndicats et de revisiter les résolutions adoptées lors de la tripartite de novembre 2023.

Dans un effort pour éviter l’escalade, le Gouvernement a décidé de mettre en place une commission mixte, chargée de suivre de près l’évolution des négociations et de prévenir toute nouvelle perturbation du transport. L’objectif est de trouver des solutions durables, permettant de maintenir un approvisionnement constant de la capitale tout en assurant la stabilité des prix, un enjeu vital pour préserver le pouvoir d’achat des ménages congolais.

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Cette démarche vise également à soutenir les opérateurs économiques impactés par la hausse des coûts de transport, sans que cela ne se répercute de manière excessive sur les prix des produits de première nécessité. Avec une inflation déjà sous tension, tout ralentissement ou blocage du réseau de transport pourrait engendrer une hausse immédiate des prix, affectant principalement les ménages à faibles revenus.

Les autorités espèrent, à travers ces actions, éviter toute crise qui pourrait paralyser les échanges commerciaux. D’après des estimations, une paralysie du transport routier sur la RN1 causerait des pertes économiques estimées à plus de 30 millions de dollars par jour, un impact que l’économie congolaise, en phase de relance, ne peut se permettre. Il est donc impératif de trouver un compromis rapidement pour protéger l’équilibre fragile du marché.

Dans le cadre de cette médiation, l’État a également promis de réviser certaines des taxes appliquées aux transporteurs, jugées excessives par ces derniers, tout en renforçant les infrastructures routières, afin d’améliorer les conditions de travail des chauffeurs. Le but est de garantir une chaîne logistique fluide et des conditions optimales pour les opérateurs du secteur.

L’issue de cette médiation reste à suivre de près, mais l’implication directe de la Première Ministre et de son gouvernement montre la volonté de préserver la stabilité économique et sociale du pays.

M. KOSI

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