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La production de légumes à Kinshasa en chute libre : la faute à une pluviométrie défaillante

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La ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, fait face à un défi majeur : la rareté des pluies, qui impacte directement l’agriculture urbaine. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les maraîchers locaux, dont l’activité dépend largement des conditions météorologiques.

Selon Astrid Mbelu, une maraîchère de la commune de N’sele, la saison sèche actuelle est plus difficile que les années précédentes, en raison d’un arrêt précoce des pluies et d’une insuffisance en eau pour l’irrigation. Pour compenser le manque d’eau, les agriculteurs ont recours à des techniques telles que l’utilisation d’engrais chimiques et d’excréments d’animaux pour fertiliser la terre.

Cependant, ces solutions sont loin d’être idéales. Astrid Mbelu souligne la nécessité de trouver des alternatives durables, telles que la mise en place de canalisations d’eau jusqu’aux champs. Cela nécessiterait un soutien financier et logistique important, auquel les agriculteurs locaux ne peuvent pas faire face seuls.

En plus de l’impact sur la production agricole locale, la rareté des pluies à Kinshasa met en lumière des enjeux plus larges, tels que la gestion des ressources en eau et l’adaptation aux changements climatiques. Il est essentiel que les autorités locales et les organisations internationales travaillent ensemble pour trouver des solutions durables à ces problèmes, afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des habitants de Kinshasa.

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