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Moniepoint lève plus de 10 millions de dollars grâce à Visa pour soutenir 22 milliards de transactions mensuelles

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La fintech nigériane Moniepoint a récemment scellé un partenariat stratégique avec Visa, acteur mondial du secteur des paiements. Cet investissement, bien que le montant exact ne soit pas officiellement communiqué, serait estimé à plus de 10 millions de dollars selon des sources proches du dossier. Cet accord marque une nouvelle étape dans la quête de Moniepoint pour soutenir la transformation numérique des petites et moyennes entreprises en Afrique.

Depuis sa création en 2015 par Tosin Eniolorunda et Felix Ike, Moniepoint a construit une solide réputation en tant que fournisseur de solutions bancaires et financières innovantes. En adressant directement les besoins des PME, souvent exclues du système financier classique, la société propose des outils complets allant des paiements numériques aux crédits en passant par la gestion opérationnelle. Aujourd’hui, elle se distingue par sa capacité à traiter plus d’un milliard de transactions chaque mois, pour un volume total dépassant les 22 milliards de dollars.

Ce rapprochement avec Visa offre à Moniepoint l’opportunité d’élargir son champ d’action et de diversifier ses solutions en intégrant des technologies de pointe. L’objectif est de répondre aux attentes croissantes des entrepreneurs africains, confrontés à des défis variés en matière d’accès au financement et d’optimisation des processus. Pour Visa, cet investissement représente une porte d’entrée vers l’économie africaine, un marché en pleine expansion où l’innovation dans les paiements numériques devient un moteur de croissance.

En s’appuyant sur cet apport stratégique, Moniepoint vise à accélérer son déploiement, tout en renforçant sa capacité à innover dans des services adaptés aux réalités locales. Ce partenariat reflète une tendance mondiale où les acteurs technologiques et financiers collaborent pour repenser l’accès aux outils financiers, favorisant ainsi un développement plus inclusif.

— M. KOSI

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