Le projet d’expansion de Starlink, le fournisseur américain d’Internet par satellites en orbite basse, subit un revers au Botswana. En effet, les autorités botswanaises ont rejeté la demande de licence d’exploitation soumise par Starlink en mai 2023. L’Autorité de communication du Botswana a évoqué des « problèmes concernant des exigences manquantes dans la candidature », sans entrer dans les détails.
Cette décision constitue un nouveau défi pour Starlink, qui avait initialement planifié son déploiement dans le pays dès le quatrième trimestre 2024. Le Botswana devient ainsi le troisième pays d’Afrique australe à refuser l’autorisation à ce service d’Elon Musk. Auparavant, les législateurs zimbabwéens avaient également rejeté l’octroi d’une licence après avoir pris connaissance d’une enquête de l’UE sur X (ex Twitter), appartenant au milliardaire d’origine sud-africaine, canadienne et américaine.
En ce qui concerne l’Afrique du Sud, son refus s’explique par le non-respect par Starlink de l’exigence légale de participer à au moins 30% au capital d’une entreprise en faveur des personnes historiquement défavorisées.
Il convient de rappeler que les candidats à l’obtention d’une licence d’exploitation au Botswana, tels que Starlink, doivent s’acquitter de frais annuels pouvant atteindre 28 500 USD, de 409 USD de frais de dossier, et de 3% de leurs revenus d’exploitation annuels.
Cette série de refus souligne les défis réglementaires auxquels est confronté Starlink dans sa quête d’expansion en Afrique australe. La diversité des motifs avancés par les différents pays met en lumière la complexité des négociations et des adaptations nécessaires pour s’aligner sur les normes régionales.
Par la Rédaction.