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31 719,2 milliards de CDF : les recettes attendues de la RDC pour 2025 marquent une hausse de 24,6 %.

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Au début de l’année 2025, les autorités financières de la République Démocratique du Congo (RDC) affichent des résultats encourageants dans la collecte des recettes intérieures. Selon les données officielles de la Banque Centrale du Congo (BCC), les recettes mobilisées atteignent 650,7 milliards de Francs congolais (CDF), équivalant à 220 millions de dollars américains au taux budgétaire moyen de 2 954,4 CDF pour un dollar. Ces chiffres traduisent une intensification des efforts pour consolider les finances publiques et répondre aux besoins croissants du pays.

Les régies financières, structures essentielles dans ce dispositif, ont collecté 528,5 milliards de CDF en seulement deux semaines. La Direction Générale des Impôts (DGI) arrive en tête avec 262,9 milliards de CDF, suivie par la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) avec 154,8 milliards de CDF. Enfin, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD) clôture à 110,8 milliards de CDF. Ces résultats reflètent une mobilisation accrue et une gestion plus rigoureuse des flux financiers.

La projection pour l’exercice 2025 est ambitieuse : les recettes internes prévues dans la Loi de finances sont de 31 719,2 milliards de CDF, marquant une augmentation de 24,6 % par rapport à l’année précédente. Parmi les initiatives stratégiques, l’État espère tirer profit de la renégociation du contrat sino-congolais, qui pourrait injecter plus de 900 milliards de CDF dans les caisses publiques.

Les performances de l’année 2024 offrent un point de comparaison intéressant. Avec une collecte totale de 26 381,3 milliards de CDF, le pays a enregistré une hausse de 30 % par rapport à 2022. Cependant, les dépenses publiques de 28 937,0 milliards de CDF ont généré un déficit budgétaire de 2 555,6 milliards de CDF, couvert essentiellement par l’émission de titres publics. Ce contexte met en lumière la complexité d’un équilibre budgétaire dans un environnement économique en constante mutation.

Au-delà des chiffres, ces résultats traduisent une volonté manifeste des institutions financières de la RDC d’accroître la résilience économique tout en répondant aux besoins croissants des citoyens. Les réformes en cours visent à garantir une gestion optimale des ressources et à préparer le terrain pour une croissance durable dans les années à venir.

— Peter MOYI

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