Les récentes déclarations de Donald Trump font vibrer le marché des métaux. L’ancien président américain a évoqué l’idée d’imposer une taxe de 25 % sur l’importation d’acier et d’aluminium, ce qui a immédiatement suscité des réactions sur la scène internationale. Une annonce officielle est attendue aujourd’hui, ajoutant une dimension d’incertitude aux échanges commerciaux.
Sur le marché de Londres, le contrat d’aluminium pour une livraison à trois mois a progressé de 0,3 %, se négociant à 2 635 dollars la tonne. Ce mouvement intervient dans un contexte où les États-Unis, fortement tributaires des importations – en particulier en provenance du Canada – pourraient voir leurs chaînes d’approvisionnement réorganisées.
Les indices tirés du London Metal Exchange (LME) revêtent désormais une importance accrue. La prime Midwest, qui s’ajoute aux cours de base, a enregistré une progression marquée, atteignant son niveau le plus élevé depuis juillet 2022. Les acteurs du secteur observent attentivement ces variations, conscients que l’évolution des tarifs pourrait influencer la compétitivité des industries concernées.
Dans les secteurs de la construction et de l’automobile, les entreprises se préparent à adapter leurs stratégies d’approvisionnement. « La mise en place éventuelle de ces taxes pourrait modifier les conditions d’accès aux matières premières », a déclaré un expert, soulignant l’attention portée à cette nouvelle orientation tarifaire.
La décision officielle, attendue dans la journée, déterminera en grande partie la suite des échanges sur le marché des métaux et pourrait redéfinir les relations commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires.
— M. KOSI