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Angola : le gouvernement engage des pourparlers pour le retrait négocié d’alrosa des mines de diamants

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La mine de Catoca, un joyau économique détenu à 59 % par le gouvernement angolais et à 41 % par le géant russe Alrosa, se trouve au cœur de négociations cruciales entamées en janvier 2024. Cette coentreprise, la Sociedade Mineira de Catoca, pourrait bientôt voir le départ d’Alrosa des mines angolaises.

La situation complexe découle des sanctions occidentales qui pèsent sur Alrosa depuis plusieurs mois, liées au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Ces sanctions ont des répercussions notables sur les activités de Catoca, impactant ses relations avec les institutions financières et ses fournisseurs.

Alrosa, détenteur de 41 % des parts dans Catoca, fait face à des sanctions occidentales en raison du conflit en Ukraine. Depuis le 1er janvier 2024, un embargo du G7 et de l’Union européenne sur les diamants russes est en vigueur, accentuant la pression sur cette coentreprise angolaise.

Les conséquences économiques de ces mesures sont palpables, suscitant des inquiétudes parmi les partenaires étrangers de Catoca. Cette situation entrave incontestablement le développement économique de l’Angola, mettant en lumière les enjeux financiers et diplomatiques liés aux activités de cette quatrième plus grande mine de diamants au monde.

Les discussions en cours entre les autorités russes et angolaises, amorcées au début de l’année 2024, ont donné lieu à des rencontres à Dubaï au cours de la première quinzaine de janvier. Les échanges entre les deux parties impliquent des négociations délicates, Luanda plaidant pour un retrait d’Alrosa sans compensation financière, tandis que la partie russe insiste sur la nécessité de compenser les investissements importants réalisés au fil des ans.

À noter que l’État angolais conserve les 59 % d’intérêts restants dans Catoca, une mine cruciale représentant environ 70 % de la production nationale de diamants. Les implications de ces pourparlers pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage économique de l’Angola, renforçant la nécessité d’une approche stratégique et mesurée dans cette situation complexe.

la rédaction

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