La Banque Centrale du Congo a diffusé des informations détaillées sur les recettes et les dépenses publiques pour une période de 11 jours. Les chiffres montrent une mobilisation significative de ressources financières, soulignant les enjeux économiques et fiscaux actuels.
Au cours de cette période, les impôts collectés par la Direction Générale des Impôts (DGI) ont totalisé 136,6 milliards de Francs congolais (CDF). De plus, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a réussi à générer 143,4 milliards de CDF en recettes douanières. Les recettes administratives, recueillies par la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD), ont atteint 76,6 milliards de CDF, équivalent à environ 26,9 millions USD.
Pour le mois en cours, le Trésor public prévoit une entrée supplémentaire de 67,7 milliards de CDF provenant des producteurs pétroliers, ce qui renforce les prévisions budgétaires pour l’année. Cependant, les dépenses publiques affichent une exécution de 546,4 milliards de CDF sur une prévision annuelle de 2.675,4 milliards de CDF, soit un taux d’utilisation de 20,4 %.
Les dépenses courantes se chiffrent à 326,6 milliards de CDF contre une prévision de 1.637,7 milliards de CDF. Les salaires des agents publics ont été réglés à hauteur de 3,1 % d’une prévision mensuelle de 699 milliards de CDF. Les frais de fonctionnement des ministères et institutions ont été exécutés à 32,3 % d’une prévision de 482,8 milliards de CDF.
Les subventions, dont le montant a atteint 126,7 milliards de CDF, sont inférieures aux prévisions fixées à 374,3 milliards de CDF. En ce qui concerne les dépenses en capital, elles ont été réalisées à 31,8 % d’une prévision de 488,1 milliards de CDF pour le mois.
Pour le mois de septembre, le Plan de Trésorerie anticipe des recettes totales de 2.845,2 milliards de CDF, incluant notamment le troisième acompte provisionnel de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP). Les dépenses prévues pour ce mois sont d’environ 2.675,4 milliards de CDF.
Ce rapport met en lumière les dynamiques financières du pays, avec une attention particulière portée sur les recettes et les dépenses publiques, offrant ainsi un aperçu essentiel de la gestion budgétaire.
M.KOSI