À la fin de l’année 2023, le cours des actions du géant cosmétique L’Oréal a culminé à des niveaux sans précédent, propulsant la Française Françoise Bettencourt Meyers au sommet en tant que première femme à diriger une fortune dépassant les 100 milliards de dollars. Toutefois, au 18 janvier 2024, sa richesse s’est ajustée à 91,1 milliards de dollars US, selon les chiffres du célèbre magazine américain Forbes, qui actualise quotidiennement sa liste des milliardaires en fonction des fluctuations boursières. Bien que demeurant la femme la plus riche du globe, la fortune de Françoise Bettencourt Meyers reste loin derrière celle d’Elon Musk, PDG de Tesla, qui trône en tant qu’homme le plus riche du monde avec une fortune atteignant 227,8 milliards de dollars, selon les données de Forbes.
À l’échelle mondiale, seules 14 femmes figurent parmi les 100 individus les plus fortunés, et seule une d’entre elles n’a pas hérité de sa richesse ou obtenu celle-ci grâce à un divorce. Les femmes occupent encore une part modeste des postes de direction dans le monde, représentant seulement 28 % en 2020. Outre Françoise Bettencourt Meyers, on retrouve la fille héritière de Walmart, Alice Walton, avec une fortune estimée à 62,4 milliards de dollars au 18 janvier 2024. Une autre entrée récente est celle de MacKenzie Scott, ex-épouse de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, classée actuellement au 4e rang avec une fortune de 40,7 milliards de dollars depuis leur divorce finalisé en 2019. Julia Koch, ayant fait son entrée après le décès de son mari David Koch, détient la troisième place avec une fortune de 58,7 milliards de dollars. Parmi les nouvelles venues notables, Miriam Adelson a hérité en 2021 d’une fortune de 32,5 milliards de dollars de son défunt mari Sheldon Adelson, ancien PDG de Las Vegas Sands, une entreprise de casinos.
Rafaela Aponte-Diamant, une milliardaire autodidacte originaire de Suisse, a créé en 1970 la compagnie maritime MSC avec son mari, détenant chacun 50 % des parts. Grâce à l’expansion de leurs activités, elle s’est hissée au septième rang des femmes les plus riches du monde cette année, surpassant même l’héritière australienne Gina Rinehadt, qui a pris les rênes de l’empire minier de son père (Hancock Prospecting) en 1992 et a également vu sa fortune croître.
La Rédaction