Près de la moitié de la population mondiale, soit plus de 4,5 milliards d’individus, se trouve privée d’accès aux services de santé fondamentaux. Lors d’un atelier programmé pour le 18 avril 2024 à Washington, des spécialistes aborderont cette question pressante, exacerbée par des coûts croissants et des risques globaux en hausse tels que les crises climatiques et sanitaires.
L’événement verra la participation d’Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, qui discutera des moyens d’extension de l’accès à des soins de qualité et abordables. Deux milliards de personnes subissent des difficultés économiques significatives à cause des dépenses de santé. Face à cette urgence, les discussions viseront à explorer des solutions viables pour contrer cette tendance alarmante.
La Banque mondiale insiste sur le fait que les soins de santé ne devraient pas être perçus comme une charge financière mais plutôt comme un investissement essentiel pour le développement durable et la croissance économique des nations. L’institution met en œuvre des stratégies pour collaborer efficacement avec divers pays et acteurs pour améliorer la situation.
Ce sommet servira de plateforme pour évaluer les progrès réalisés et les obstacles restants dans la lutte pour un accès équitable aux soins de santé à l’échelle globale. En ces temps de risques sanitaires et environnementaux accrus, la nécessité de reformer les systèmes de santé devient encore plus impérative.
Depuis Washington DC/États-Unis Patrick BOMBOKA ZOOM-ECO
Équipe de rédaction de Lepoint.cd