Dans le secteur de l’exploitation diamantaire, De Beers, présente au Botswana, en Afrique du Sud et en Namibie, a dévoilé ses résultats de production pour l’année 2023. La filiale d’Anglo American, déjà active en 2022 avec une production de 34,6 millions de carats, a maintenu son cap avec un total de 32 millions de carats cette année, incluant ses opérations au Canada, notamment à Gahcho Kué.
Annonçant ses chiffres le 8 février, la compagnie minière a enregistré une baisse de 8 % par rapport à l’année précédente. Cependant, cette diminution était en accord avec les prévisions situées entre 30 et 33 millions de carats. Une performance qui s’inscrit dans la continuité des opérations de De Beers, acteur majeur de l’industrie diamantaire.
Décortiquons ces résultats. Le Botswana demeure le principal contributeur, avec les exploitations Jwaneng et Orapa ayant livré 24,7 millions de carats, représentant ainsi 78 % de la production totale du groupe. En Namibie, la production a connu une hausse de 9 % par rapport à l’année précédente, atteignant 2,32 millions d’onces. À l’inverse, en Afrique du Sud, la production a chuté de manière significative, enregistrant une baisse de 64 %. La mine de diamants Venetia, passant d’une exploitation à ciel ouvert à une exploitation souterraine, a livré seulement 2 millions de carats.
Au global, les mines africaines de De Beers ont contribué à 91 % de la production, le reste provenant de la mine canadienne Gahcho Kué, dont la participation est de 51 %. Soulignons que De Beers, partenaire clé du Botswana dans l’exploitation diamantaire, a récemment renouvelé son accord avec le gouvernement pour une durée de 10 ans, après deux années de négociations, consolidant ainsi son engagement dans la région.
En perspective pour 2024, De Beers envisage une fourchette de production située entre 29 et 32 millions de carats, témoignant de la stabilité stratégique de l’entreprise dans un contexte économique en perpétuelle évolution.
Par la rédaction