En janvier 2025, les recettes du Gouvernement congolais ont atteint 1 778,9 milliards de CDF, enregistrant ainsi une performance de 101,5 % par rapport aux prévisions mensuelles. D’après les données de la Banque Centrale du Congo, les régies financières ont généré 1 656,7 milliards de CDF, dont 951,6 milliards provenant de la DGI, 431,9 milliards de la DGDA et 273,2 milliards de la DGRAD.
Sur le plan des dépenses, un montant de 2 122,9 milliards de CDF a été engagé, dépassant la programmation initiale de 1 999,7 milliards et traduisant un taux d’exécution de 106,2 %. Les décaissements courants, totalisant 1 487,1 milliards de CDF, se sont concentrés sur le versement des salaires des agents de l’État (622,2 milliards), le financement des frais de fonctionnement des institutions (621,9 milliards) et le versement des subventions (125,4 milliards). Par ailleurs, les dépenses en capital ont été réalisées à hauteur de 322,2 milliards de CDF, soit 142 % de la programmation mensuelle.
À l’échelle annuelle, au 5 février 2025, le bilan budgétaire affiche un déficit de trésorerie de 282,6 milliards de CDF, conséquence de recettes cumulées de 1 899,2 milliards de CDF face à des dépenses atteignant 2 181,8 milliards de CDF. Dans ce contexte de réajustement des politiques financières, le nouveau ministre des Finances s’est engagé à réduire la charge de la dette publique. Selon Reuters citeturn0news10, les autorités visent à faire baisser le ratio dette/PIB, actuellement de 96 %, à 70 % ou moins dans les cinq prochaines années, tout en visant à plus que doubler les réserves de change grâce notamment à une diversification vers l’agriculture et le tourisme.
— M. MATUVOVANGA