L’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) annonce une montée en puissance de son programme : 65 projets en cours contre 55 précédemment, et 26 chantiers à livrer d’ici fin octobre 2025. Les premières mises en service attendues concernent notamment Basankusu, Bongandanga, Tshimbulu et Kalamba.
Cette accélération s’appuie sur un dispositif institutionnel renforcé. Sur instruction du ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, une commission mixte a été constituée pour recruter, plus rapidement, les entreprises chargées d’exploiter les centrales déjà achevées. Côté financement, le Fonds Mwinda fonctionne désormais à plein régime, soutenu par la Banque mondiale et la GEAPP, avec une gestion confiée à GreenMax et Persistent pour garantir des procédures claires et un suivi rigoureux.
Mbombo : études avancées, financement à sécuriser
Sur le projet hydroélectrique de Mbombo, ANSER précise que les études ont franchi un cap important. La mobilisation des capitaux reste le point sensible : la situation sécuritaire à l’Est refroidit certains investisseurs initialement identifiés. Des pistes alternatives sont à l’étude, dont l’intégration du site dans le programme Compact Énergie, afin de consolider la structuration financière et accélérer le calendrier de réalisation.
En réaffirmant sa feuille de route, l’ANSER aligne ces chantiers sur l’objectif d’un accès élargi à l’électricité pour les territoires ruraux, avec des modèles de gestion adaptés et une gouvernance financière encadrée. La séquence annoncée — livraisons d’ici fin octobre 2025, opérateurs sous contrat, et finalisation de la structuration pour Mbombo — doit ancrer une progression tangible de l’offre électrique hors réseaux urbains.
— Peter MOYI






