Selon les données de la Banque Centrale du Congo, les recettes de l’État congolais se sont élevées à 802,3 milliards de CDF au 10 mai 2024. Cette somme inclut les contributions significatives des régies financières, qui ont mobilisé 506,1 milliards de CDF sur la même période.
En examinant de plus près les chiffres, on constate que la Direction Générale des Impôts (DGI) a joué un rôle crucial en mobilisant 294,1 milliards de CDF, démontrant ainsi l’importance des impôts dans les finances publiques. De plus, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a également contribué de manière significative avec 125,9 milliards de CDF, soulignant l’impact des taxes douanières sur les recettes de l’État.
Du côté des dépenses, l’exécution a atteint 810,6 milliards de CDF, dont 564,5 milliards de CDF ont été alloués aux frais de fonctionnement des institutions et ministères. Ces chiffres mettent en lumière la nécessité pour l’État de maintenir un équilibre entre les recettes et les dépenses, tout en veillant à ce que les ressources soient utilisées de manière efficace et transparente.
En cumul annuel, les recettes de l’État ont atteint 11 140,0 milliards de CDF, avec 8 977,5 milliards de CDF provenant des régies financières. Cela souligne l’importance pour l’État de diversifier ses sources de revenus et d’améliorer la gestion de ses finances pour garantir un développement économique durable.
En conclusion, l’analyse des recettes et des dépenses de l’État congolais met en évidence les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté dans sa gestion financière. Il est essentiel pour les autorités de continuer à mettre en œuvre des politiques fiscales et budgétaires efficaces pour assurer une croissance économique stable et inclusive.