Avec les fluctuations récentes des prix du cuivre, le marché des métaux recyclés est sous les projecteurs, mais les transactions restent sporadiques, reflétant les défis persistants de l’économie. La semaine dernière, le prix du cuivre a grimpé de plus de 300 euros, atteignant un sommet de 9.150 euros la tonne avant de retomber à 9.000 euros, selon les dernières données de la London Metal Exchange (LME). Cette hausse a théoriquement un impact direct sur la valeur des déchets de cuivre, bien que la réalité du marché soit plus nuancée.
Les autres métaux ne montrent pas le même dynamisme, à l’exception notable de l’aluminium de seconde fusion. Ce dernier bénéficie de l’augmentation des prix du métal de base, ce qui stimule l’intérêt pour les matériaux recyclables. Cependant, le remplacement des stocks vendus antérieurement s’avère complexe, notamment en raison d’une reprise économique qui peine à prendre son élan. La collecte des matériaux recyclés demeure mesurée, limitant ainsi les opportunités de transactions significatives.
Le secteur du recyclage métallique reste essentiel pour une économie circulaire, mais il est également sensible aux caprices de l’économie globale et des marchés de base. Cette interdépendance souligne l’importance de stratégies robustes pour la gestion des ressources et la prévision des tendances économiques, qui sont cruciales pour naviguer sur ce marché volatil.
Équipe éditoriale de Lepoint.cd