Selon un récent rapport émis par la Banque Centrale du Congo (BCC), au 19 avril 2024, les finances de l’État congolais reflètent une collecte de recettes publiques s’élevant à 1.497,8 milliards de Francs congolais (CDF). Cette somme comprend principalement les recettes provenant des différentes régies financières, totalisant 1.103,6 milliards de CDF.
La Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) jouent un rôle prépondérant dans cette collecte, avec des contributions respectives de 582,1 milliards de CDF et 272,8 milliards de CDF. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des mécanismes fiscaux en place, essentiels pour le maintien des services publics et le financement des projets gouvernementaux.
D’autre part, la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires, et de Participation (DGRAD) a également contribué à hauteur de 248,7 milliards de CDF grâce aux recettes parafiscales. Ces fonds proviennent de sources diverses, incluant les taxes administratives et judiciaires, soulignant la diversité des revenus qui alimentent le trésor public.
Concernant les dépenses, l’État a engagé 1.479,0 milliards de CDF durant cette même période, ce qui représente une utilisation quasi intégrale des ressources disponibles. Une part significative de ces dépenses, environ 463,7 milliards de CDF, a été consacrée aux salaires des fonctionnaires, tandis que les frais de fonctionnement des diverses institutions et ministères ont absorbé 335,3 milliards de CDF.
Au niveau annuel, les finances publiques montrent une gestion prudente et équilibrée avec des recettes cumulées de 7.343,4 milliards de CDF et des dépenses s’élevant à 7.292,1 milliards de CDF. Cette proximité entre recettes et dépenses témoigne d’une politique de gestion rigoureuse, visant à maintenir l’équilibre budgétaire tout en répondant aux besoins cruciaux du pays.
Ce rapport de la BCC offre une perspective claire sur la capacité de la RDC à gérer ses finances de manière efficace, malgré les défis économiques globaux. Il est essentiel pour les acteurs économiques et les décideurs de continuer à surveiller ces indicateurs pour ajuster les politiques fiscales et douanières en conséquence.
Article rédigé par l’équipe éditoriale de Lepoint.cd.