Le 7 mars 2025, le baril de pétrole Brent s’échangeait à 69,80 dollars, en baisse par rapport aux 72,93 dollars de la semaine précédente, selon les données de la Banque centrale du Congo. Cette diminution de 4,29 % s’inscrit dans une tendance baissière observée depuis le début de l’année, où le Brent a franchi temporairement la barre des 80 dollars avant de reculer.
Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. L’annonce d’une augmentation des stocks hebdomadaires de brut aux États-Unis a alimenté les craintes d’une demande affaiblie. Parallèlement, la décision de l’OPEP+ d’accroître la production à partir d’avril 2025 a contribué à une offre plus abondante sur le marché.
Les fluctuations des prix des matières premières ont également touché les produits de première nécessité. Selon l’indice de la FAO, les prix à l’exportation du blé, du maïs, de l’orge et du sorgho ont augmenté en février 2025, tandis que l’indice des prix du riz a diminué de 6,8 %, en raison d’une offre abondante et d’une demande à l’importation faible.
Ces variations ont un impact direct sur l’économie de la République démocratique du Congo, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs minier et agricole. Les fluctuations des prix du pétrole et des céréales influencent les recettes d’exportation et, par conséquent, les ressources disponibles pour les dépenses publiques et les investissements dans le pays.
Face à ces défis, il est essentiel pour les autorités congolaises de diversifier l’économie et de renforcer les secteurs non liés aux matières premières. Cela permettrait de réduire la vulnérabilité du pays aux chocs externes et de favoriser une croissance économique plus stable et durable.
— Peter MOYI






