Rotterdam.– Malgré les récentes sanctions imposées par Londres et Washington visant l’interdiction des métaux russes sur les marchés boursiers transatlantiques, les primes sur les métaux de base telles que l’aluminium et le nickel n’ont pas subi de fluctuations notables. En effet, les primes associées à l’aluminium continuent de bénéficier de la pression sur les stocks disponibles, tandis que celles relatives au nickel présentent une dispersion remarquable.
Stabilité sur le marché de l’aluminium en dépit des sanctions
Les primes sur l’aluminium ont enregistré une légère augmentation, soutenues par une tension persistante concernant les approvisionnements. Cependant, la liquidité du marché reste faible, reflétant les effets immédiats des restrictions commerciales imposées à l’aluminium russe. Depuis le 13 avril, il est interdit de livrer du métal produit en Russie sur le London Metal Exchange (LME) et d’autres bourses influentes, une mesure qui vise à réduire la présence économique russe sur les marchés internationaux suite à des tensions géopolitiques.
Le nickel montre une volatilité accrue
Contrairement à l’aluminium, le marché du nickel montre des signes de volatilité avec des primes qui tendent à se disperser. Cette tendance pourrait indiquer une réaction du marché aux incertitudes persistantes et à une possible redistribution des sources d’approvisionnement.
En conclusion, bien que les sanctions aient été pensées pour impacter directement les échanges de métaux russes, leur effet immédiat sur les prix des primes semble limité. Cela pourrait suggérer que les marchés avaient déjà anticipé ces mesures ou qu’ils ont trouvé des moyens de contourner partiellement les restrictions imposées.
article rédigé par l’équipe éditoriale de Lepoint.cd