Suite à l’annonce de l’administration nationale chinoise de l’alimentation et des réserves stratégiques envisageant d’acquérir de la fonte brute de nickel pour renforcer ses réserves, les prix du nickel ont connu une hausse significative sur les marchés financiers. Le nickel, souvent surnommé « le métal du diable », a atteint un pic de 19 550 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), un niveau inégalé depuis sept mois. Malgré une légère baisse de 0,3% à 19 250 dollars la tonne, le métal a clôturé la semaine en hausse de 8,6%.
À Shanghai, le contrat de nickel pour livraison en juin a vu son prix augmenter de 3,9%, s’établissant à 144 690 yuans la tonne, marquant ainsi un pic semestriel. Ces fluctuations tarifaires s’inscrivent dans un contexte où la Chine, un acteur majeur sur le marché des métaux, renforce activement ses réserves de composants essentiels à la production d’acier.
Cet investissement chinois dans le nickel intervient à un moment stratégique, marquant potentiellement un tournant dans la gestion des ressources métalliques essentielles. Ce mouvement pourrait avoir des répercussions sur les marchés globaux du métal, influençant non seulement les prix mais aussi les stratégies d’achat d’autres nations et industries dépendantes de ces ressources.
Rédaction, Lepoint.cd