L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a révélé aujourd’hui que les arrivées de touristes internationaux sur le continent africain ont atteint un niveau impressionnant de 96% par rapport à la période pré-pandémique de Covid-19, marquant ainsi la deuxième plus forte reprise d’activité touristique au monde après la région du Moyen-Orient.
Cette progression spectaculaire témoigne d’une dynamique positive dans le secteur du tourisme, une tendance également observée en Europe, la première destination touristique mondiale. Dans cette région, le nombre de touristes internationaux a atteint 94% de son niveau d’avant la pandémie, surpassant même les Amériques qui se situent à 90%.
Cependant, la région Asie-Pacifique affiche une reprise plus modérée, les arrivées de touristes internationaux s’élevant à seulement 65% de leur niveau de 2019. Cette disparité met en lumière les défis persistants auxquels le secteur du tourisme doit faire face dans certaines parties du globe.
À l’échelle mondiale, le nombre total de touristes internationaux a atteint une impressionnante marque de 1,3 milliard en 2023, ce qui représente une augmentation significative de 44% par rapport à l’année précédente. Cependant, malgré cette reprise notable, cela équivaut à 88% du niveau enregistré en 2019 avant la pandémie de Covid-19.
L’OMT a souligné que les recettes générées par le tourisme ont atteint environ 1 400 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2023, reflétant une légère diminution par rapport aux 1 500 milliards de dollars enregistrés en 2019.
En prévision de l’année 2024, l’OMT, dont le siège est à Madrid, anticipe une hausse de 2% du nombre de touristes internationaux par rapport à la période pré-pandémique de 2019. Cette prévision optimiste repose en grande partie sur une reprise plus vigoureuse du secteur en Asie, bien que des risques économiques et géopolitiques subsistent.
Toutefois, l’organisation a averti que des éléments tels que « l’inflation persistante, les taux d’intérêt élevés et la volatilité des prix du pétrole » pourraient continuer à exercer une influence sur les coûts du transport et de l’hébergement, soulignant ainsi les défis économiques qui pourraient affecter l’industrie touristique mondiale dans les mois à venir.
Par la rédaction