Dans une démarche significative pour son développement industriel, l’Ouganda s’apprête à lancer sa première fonderie d’étain le mois prochain. Située dans le sud-ouest du pays, cette installation vise à augmenter la capacité nationale de production d’étain et à maximiser les revenus tirés de ses ressources minérales.
Selon Irene Bateebe, une responsable éminente du ministère de l’Énergie et du Développement des ressources minérales, cette initiative marque un tournant pour l’industrie minière ougandaise. « Cet établissement, qui débutera ses opérations très bientôt, symbolise une avancée majeure pour notre secteur minier« , a-t-elle expliqué. La fonderie, exploitée par Woodcross Resources, un acteur clé de l’industrie minière en Ouganda, garantira une production d’étain de haute pureté, dépassant les 99%.
Woodcross Resources a investi dans une technologie de pointe pour assurer la rentabilité et l’efficacité de cette fonderie, bien que le montant exact de l’investissement reste non divulgué. Sur leur site web, la compagnie révèle qu’elle détient une licence pour exploiter une zone de 40 km², avec une capacité annuelle de raffinage estimée à plus de 1.000 tonnes d’étain raffiné.
Ce projet ne manquera pas d’attirer l’attention des investisseurs et des observateurs économiques, étant donné l’importance de l’étain dans diverses industries, notamment dans la fabrication d’électroniques et de composants automobiles. L’impact sur l’économie locale pourrait se traduire par la création de nombreux emplois et par un renforcement des compétences techniques parmi la population ougandaise.
Pour de plus amples informations, restez à l’écoute des mises à jour futures sur ce projet ambitieux qui pourrait bien redéfinir le paysage industriel de l’Ouganda.
article rédigé par l’équipe éditoriale