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Métaux de base : le cuivre plafonne à 200 $/t quand le nickel s’envole à 880 $/t

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Les primes sur l’aluminium en Europe peinent à séduire les exportateurs, malgré une stabilité apparente. À Rotterdam, les primes pour les lingots P1020 dédouanés oscillent entre 180 et 215 dollars la tonne, avec des transactions ponctuelles atteignant 230 dollars. Cette fourchette étendue reflète un marché sans direction claire, où le contango de plus de 30 dollars par tonne incite les opérateurs à conserver le métal en entrepôt plutôt qu’à le vendre.

En revanche, le cuivre et le nickel affichent des primes en hausse, portées par des tensions sur l’offre. Aurubis, premier producteur européen de cuivre, maintient sa prime à 228 dollars la tonne pour 2025, un niveau inchangé depuis trois ans, malgré une demande stable et des coûts de production élevés. Sur le marché au comptant, les primes pour les cathodes de cuivre grade A livrées en Allemagne restent stables entre 180 et 200 dollars la tonne.

Le nickel, quant à lui, connaît une augmentation notable de ses primes, notamment pour les cathodes non découpées, évaluées entre 400 et 900 dollars la tonne à Rotterdam. Cette hausse est attribuée à une offre restreinte, avec des stocks en baisse dans les entrepôts de la région. Les primes pour les briquettes de nickel suivent la même tendance, atteignant jusqu’à 880 dollars la tonne.

Ces évolutions contrastées soulignent les disparités entre les métaux de base sur le marché européen. Alors que l’aluminium reste stable, le cuivre et le nickel bénéficient de conditions de marché plus favorables, offrant des opportunités aux exportateurs attentifs aux fluctuations des primes.

— M. MASAMUNA

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