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RDC : mission du FMI à Kinshasa pour évaluer la première revue des programmes FEC et FRD

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Le 29 avril 2025, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est attendue à Kinshasa pour une mission de deux semaines. Objectif : évaluer la mise en œuvre des programmes de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), conclus avec la République démocratique du Congo (RDC).

Lors de la quatrième réunion de la Troïka politique, tenue le 17 avril 2025 sous la présidence du ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en présence du ministre d’État au Budget Aimé Boji Sangara et de la gouverneure de la Banque centrale Malangu Kabedi Mbuyi, les autorités congolaises ont examiné les préparatifs de cette revue. Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des critères quantitatifs, le suivi du cadrage budgétaire, la coordination des données macroéconomiques, l’élaboration du budget rectificatif 2025, la prise en compte de la situation sécuritaire et la mise en œuvre des recommandations issues de la dernière mission de sauvegarde.

Selon Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR), la plupart des engagements monétaires ont été respectés. Un seul critère n’a pas été atteint, en raison de l’augmentation des dépenses sécuritaires, justifiée par le contexte de guerre que traverse le pays. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre toutes les mesures convenues dans le cadre du programme, notamment l’application du nouveau manuel d’exécution de la dépense publique, la réduction du train de vie de l’État amorcée en avril, et l’accélération des investissements publics pour soutenir la croissance.

Cette mission du FMI intervient dans un contexte où la RDC affiche une stabilité macroéconomique relative, avec une inflation maîtrisée et un taux de change relativement stable. La réussite de cette première revue est essentielle pour maintenir la confiance des partenaires techniques et financiers et garantir la continuité des appuis budgétaires.

— M. KOSI

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