En janvier 2024, la scène économique internationale a été témoin d’une révision significative dans le cadre des échanges commerciaux de la République démocratique du Congo (RDC) avec ses partenaires mondiaux. Un rapport de la Banque centrale du Congo, dévoilé dans la période du 2 au 8 mars, met en lumière une contraction notable de 29,94 % du volume de ces transactions par rapport à l’année antérieure.
Cette réduction substantielle contraste de manière frappante avec l’état de la balance commerciale du pays, qui s’est remarquablement redressée pour afficher un excédent de 1.544,31 millions USD. Une amélioration spectaculaire comparée au déficit de 230,40 millions USD enregistré au même mois de l’année précédente. Cet excédent, représentant 2,17 % du PIB national, souligne une performance économique remarquable en regard du 0,35 % constaté douze mois auparavant.
Le secteur énergétique a également connu des mouvements notables, avec une hausse de 1,66 % du prix du baril de pétrole, atteignant 83,53 USD au 7 mars 2024. Ce rebond est principalement attribué à un regain de la demande américaine, ainsi qu’à des anticipations optimistes suite aux déclarations du président de la Réserve fédérale américaine (FED) évoquant de possibles réductions de taux d’intérêt au cours de l’année.
En parallèle, les matières premières telles que le cuivre et le cobalt ont démontré une volatilité. Le cuivre a vu son prix augmenter de 2,21 %, s’établissant à 8.655,00 USD, tandis que le cobalt affichait une progression modeste de 0,14 %, pour un prix de 27.924,99 USD. Malgré ces hausses, il convient de noter une baisse significative de 18,28 % du prix du cobalt par rapport à mars 2023, illustrant les fluctuations inhérentes au marché des matières premières.
L’or, pour sa part, a brillé d’un éclat particulier, avec un bond notable de son cours de 2.055,75 USD à 2.155,17 USD l’once. Ce mouvement est largement influencé par les perspectives de baisse des taux de la FED, renforçant l’attrait de l’or comme valeur refuge dans un contexte d’incertitudes économiques globales et de tensions géopolitiques.
Quant aux denrées alimentaires de base, telles que le riz et le blé, les marchés ont enregistré des ajustements de prix. Le riz a subi une diminution de 1,92 %, s’établissant à 394,59 USD la tonne, tandis que le blé a connu une réduction plus marquée de 7,46 %, avec un prix fixé à 195,26 USD la tonne. Ces ajustements reflètent une offre abondante, principalement issue des États-Unis et de l’Amérique du Sud, et mettent en perspective les dynamiques fluctuantes qui caractérisent le commerce international des produits agricoles.
Par THE EDITORIAL