spot_imgspot_imgspot_img

RDC : décélération de l’inflation à seulement 0,141 % en une semaine

Partager

En RDC, une évolution notable de l’économie s’est dessinée au cours de la première semaine de mars 2024, avec un ralentissement de l’inflation passant de 0,229 % à 0,141 %. Cette information, révélée par un communiqué officiel et analysée par la Banque centrale du Congo, met en lumière une tendance à la baisse de la formation des prix intérieurs, notamment à Kinshasa. Ce phénomène, observé entre le 2 et le 8 mars, tranche avec la semaine précédente qui enregistrait une inflation plus élevée.

Selon le rapport de conjoncture économique, cette décélération s’est répercutée sur l’ensemble des fonctions de consommation, où les secteurs de l’alimentation et des boissons non alcoolisées ainsi que le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et autres combustibles ont joué un rôle prépondérant, contribuant respectivement à hauteur de 57,01 % et 24,92 % à l’inflation. À côté, les segments des biens et services divers, des meubles, articles de ménage et de l’entretien courant de la maison, ainsi que des loisirs et de la culture, ont eu une influence plus marginale.

Sur une échelle annuelle, la Banque centrale du Congo indique que le taux d’inflation a atteint 2,873 %, contrastant avec les années précédentes où il était estimé à 21,545 % et 15,9 %. Cette tendance à la baisse reflète une certaine stabilisation de l’économie, alors que l’institution financière maintient l’objectif d’une inflation annuelle limitée à 11,6 % à l’horizon de fin décembre 2024.

En matière de croissance économique, les prévisions sont également optimistes pour l’année 2024, avec un taux attendu de 5,7 %, selon le Fonds Monétaire International (FMI), tandis que la Commission des études statistiques et des comptes nationaux (CESCN) l’évalue à 4,8 %. Ces chiffres témoignent d’une révision à la hausse par rapport aux estimations antérieures qui projetaient une croissance de 6,2 % lors de la 5ème revue.

La performance économique de la RDC est fortement liée au dynamisme du secteur minier, qui continue de bénéficier de conditions favorables sur les marchés internationaux. La valeur ajoutée du secteur extractif devrait ainsi connaître une augmentation de 7,8 % en 2024, soutenant par la même occasion le PIB non-minier, prévu pour augmenter de 4,5 %, grâce notamment à la mise en œuvre de projets de développement et à une activité soutenue dans les industries manufacturières et le commerce.

Ces données, qui dessinent les contours d’une économie en mutation, mettent en avant l’importance des politiques économiques et monétaires mises en place pour contrôler l’inflation et stimuler la croissance. Elles soulignent également le rôle central de la RDC sur l’échiquier économique régional, en tant que moteur potentiel de croissance et de stabilité.

L’Éditorial

En savoir +

A la Une