La République Démocratique du Congo (RDC) se trouve à un tournant économique majeur alors que le cabinet Arise, basé à New York, a dévoilé les résultats cruciaux d’une étude de préfaisabilité portant sur le développement de l’industrie des batteries électriques dans le pays. Cette annonce, faite le jeudi 21 septembre 2023, a fait sensation parmi les cercles économiques mondiaux.
Selon cette analyse approfondie, le coût d’investissement estimé pour la réalisation de ce projet ambitieux se chiffre à environ 30 milliards de dollars américains. Ces données, bien que sujettes à des ajustements ultérieurs, confirment sans équivoque la viabilité de l’entreprise visant à produire des précurseurs de batteries électriques sur le sol congolais.
Julien Paluku Kahongya, le Ministre congolais de l’Industrie, a exprimé son enthousiasme en déclarant : « C’est un jour mémorable pour la République Démocratique du Congo. Cette étude, présentée devant un parterre d’entrepreneurs américains et d’autres acteurs de l’industrie à New York, revêt une importance cruciale pour mobiliser l’intérêt des partenaires envers notre nation africaine. Ensemble, nous pouvons développer cet écosystème dynamique, qui ne se limite pas seulement à la production de batteries, mais englobe également des investissements majeurs dans l’énergie, les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires. Il s’agit d’un marché vaste qui requiert des ressources substantielles.«
Selon les projections formulées dans cette étude, ce projet de grande envergure pourrait générer près de 7 000 milliards de dollars américains d’ici 2040, un chiffre impressionnant qui atteste du potentiel économique considérable qu’il renferme.
Alors que les économies africaines ne captent actuellement que 3% de la valeur marchande des matières premières, l’étude démontre que des niveaux de 30 à 40% pourraient être atteints grâce à une transformation locale efficace. Cette perspective de valorisation des ressources locales ouvre la voie à une prospérité économique accrue pour la RDC et la région.
Par ailleurs, le cabinet Arise a souligné qu’en mettant en œuvre ce projet d’implantation d’une usine de fabrication de précurseurs de batteries électriques en RDC, environ 40 000 emplois directs et plus de 160 000 emplois indirects pourraient être créés, un véritable coup de fouet pour l’emploi dans le pays.
L’étude met également en lumière la nécessité d’exploiter plus de 380 mines pour répondre aux besoins de ce vaste projet minier. Cette dimension souligne l’ampleur de l’entreprise et l’opportunité qu’elle représente pour le secteur minier congolais.
Initié il y a deux ans par la République Démocratique du Congo, le projet a depuis été rejoint par la Zambie, consolidant ainsi la vision d’une Afrique devenue la locomotive de la lutte contre le changement climatique, de l’émergence économique et de la prospérité partagée avec les autres continents. Cette collaboration transfrontalière promet de redéfinir l’avenir économique de la région, avec des répercussions mondiales notables.
En somme, la République Démocratique du Congo se positionne à l’aube d’une transformation économique majeure, avec un potentiel de croissance impressionnant à l’horizon. L’annonce de ce projet de développement de l’industrie des batteries électriques en RDC suscite l’enthousiasme dans les milieux économiques, ouvrant la voie à une nouvelle ère de prospérité et d’opportunités sur le continent africain et au-delà. Les chiffres et pourcentages évoqués dans cette étude attestent de l’ampleur du potentiel économique en jeu, et la collaboration régionale promet un avenir brillant pour la RDC et ses partenaires.