Le samedi 23 septembre 2023, le Burkina Faso a enregistré une avancée significative dans son secteur agricole avec le lancement d’un projet de grande envergure : la construction de la première usine de transformation de tomates, d’une valeur impressionnante de 8 millions de dollars (environ 4,9 milliards FCFA), située à Bobo-Dioulasso. Cette initiative d’envergure a été financée grâce à une souscription populaire lancée le jeudi 21 septembre 2023, qui a permis de mobiliser les fonds nécessaires pour concrétiser ce projet ambitieux.
Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État, la cérémonie de pose de la première pierre a été célébrée avec enthousiasme. Ce dernier a vivement salué cette avancée en matière de développement endogène et a exprimé sa satisfaction quant au lancement de cette usine, qui devrait être opérationnelle dans les six prochains mois. Le projet, piloté par l’Agence pour la Promotion de l’Entreprenariat Communautaire (APEC), s’inscrit dans le cadre du Programme de l’Entreprenariat Communautaire (PEC) par actionnariat populaire, une initiative majeure lancée par le Chef de l’État.
Cette usine novatrice s’annonce comme un véritable catalyseur de l’économie burkinabè. Elle devrait créer pas moins de 100 emplois directs et engendrer plus de 5 000 emplois indirects.
La tomate occupe une place de choix dans l’agriculture burkinabè, avec une production annuelle atteignant environ 300 000 tonnes. Plus de 150 000 tonnes de tomates sont exportées chaque année, principalement vers les pays côtiers, générant ainsi près de 50 milliards de FCFA de revenus.
Néanmoins, malgré son importance, la production de tomates au Burkina Faso se heurte à des obstacles tels que les défis liés au conditionnement et au stockage. De plus, à certaines périodes de l’année, la production se réduit de manière significative en raison des précipitations abondantes qui peuvent causer d’importants dégâts.
Il est donc crucial de souligner l’importance capitale de telles initiatives. Elles ne se contentent pas de résoudre ces problèmes structurels, mais elles dynamisent également l’économie locale et favorisent la création d’emplois.
Cette usine marque le premier d’une série de projets financés par le biais de souscriptions populaires au Burkina Faso. Parmi ces projets, on compte notamment la construction d’une deuxième usine de transformation de tomates à Tenkodogo, l’établissement d’une société minière dédiée à l’exploitation semi-mécanisée de l’or, ainsi qu’un ambitieux projet de mécanisation et d’intensification agricole visant à créer plus d’un million d’emplois directs en deux ans. Ces initiatives illustrent l’engagement inébranlable du Burkina Faso à promouvoir l’entreprenariat communautaire et à financer ses activités par des moyens alternatifs.
Il ne fait aucun doute que cette nouvelle usine marque le début d’une ère nouvelle et prometteuse pour le secteur agricole au Burkina Faso, avec des retombées économiques potentiellement considérables et des opportunités d’investissement attractives. Restez à l’affût pour de plus amples détails sur ce projet révolutionnaire qui pourrait façonner l’avenir de l’industrie de transformation de la tomate dans le pays.