En dépit d’une demande généralement faible sur le marché global des métaux industriels, les primes sur l’aluminium ont montré une robustesse notable, principalement en réponse aux défis de l’approvisionnement. Le métal léger se distingue ainsi dans un contexte où les autres métaux ne montrent pas de variation significative de leurs primes.
La résilience des primes sur l’aluminium est illustrée par les prix des lingots P1020, qui se négocient entre 305 et 325 dollars la tonne au départ des entrepôts de Rotterdam. Ces chiffres reflètent non seulement la fermeté du marché mais aussi les répercussions des tensions liées à la disponibilité immédiate du métal. Certaines transactions ont même été signalées au-dessus de cette fourchette de prix, soulignant l’intensité de ces tensions.
Le marché spot, quant à lui, montre des signes de contraction avec des liquidités relativement limitées. Cette situation est exacerbée par les récentes augmentations des prix du métal sur le London Metal Exchange (LME), ce qui rend les achats au comptant moins attrayants pour les investisseurs et les industriels.
Face à ces développements, les acteurs du marché doivent naviguer avec prudence. Les contraintes d’approvisionnement et les coûts de remplacement élevés soutiennent certes les primes, mais la faible demande reste un défi persistant, susceptible d’affecter la stabilité des prix à moyen terme.
En conclusion, bien que l’aluminium montre une certaine ténacité dans un environnement autrement languissant, les perspectives restent incertaines. Les investisseurs et les analystes continueront de surveiller de près les indicateurs de demande et d’approvisionnement qui influencent directement les prix sur ce marché complexe et interconnecté.
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