Les journalistes ayant un intérêt particulier pour les interconnexions entre changement climatique et santé mentale ont désormais une opportunité unique. Le Centre Carter lance un appel à candidatures pour la bourse Rosalynn Carter, dédiée à l’analyse des effets du changement climatique sur la santé mentale, notamment dans les pays à faible revenu socio-économique.
Cette bourse d’une durée d’un an invite les journalistes à explorer cette problématique sous divers formats : numérique, audio, vidéo ou imprimé. Les travaux devront mettre en lumière les répercussions psychologiques du changement climatique, une dimension souvent négligée dans les discussions publiques sur l’environnement.
Le programme débute en septembre avec une formation au Centre Carter à Atlanta, en Géorgie. Cette formation est entièrement prise en charge, offrant aux boursiers non seulement un enrichissement de leurs compétences, mais aussi une allocation financière pour soutenir leurs travaux tout au long de l’année.
La date limite de soumission des candidatures est fixée au vendredi 28 juin. Les journalistes intéressés sont invités à soumettre leurs propositions de projet via le lien suivant : Postuler ici.
Contexte économique et social
Dans un contexte où les pays à faible revenu sont souvent les plus vulnérables aux effets du changement climatique, l’importance de cette bourse est d’autant plus significative. Selon des études récentes, les pays en développement supportent une part disproportionnée des impacts climatiques, aggravant ainsi les conditions de vie déjà précaires. Les conséquences sur la santé mentale des populations de ces régions, bien que moins visibles, sont profondes et méritent une attention particulière.
Les phénomènes climatiques extrêmes, tels que les inondations, les sécheresses et les tempêtes, ont des effets dévastateurs non seulement sur l’économie locale mais aussi sur le bien-être psychologique des communautés affectées. Les taux de troubles mentaux, y compris la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique, augmentent de manière alarmante dans ces contextes. Pourtant, cette réalité reste souvent sous-estimée et sous-rapportée.
Opportunité pour les journalistes
La bourse Rosalynn Carter offre une plateforme pour combler ce vide informatif. En mettant à disposition des ressources et un réseau de soutien, le Centre Carter espère encourager la production de reportages approfondis qui non seulement sensibilisent le public mais influencent aussi les politiques publiques en matière de santé mentale et de climat.
Les journalistes sélectionnés pour cette bourse auront l’occasion de collaborer avec des experts et de participer à des ateliers spécialisés. Ils seront encouragés à adopter une approche interdisciplinaire, intégrant des perspectives scientifiques, économiques et sociales pour mieux comprendre et relater les défis complexes posés par le changement climatique sur la santé mentale.
Alors que la date limite approche, les journalistes sont invités à préparer leurs propositions en tenant compte des exigences du programme et des réalités locales des régions qu’ils souhaitent couvrir. La bourse Rosalynn Carter représente une chance inédite de contribuer à une meilleure compréhension des impacts psychosociaux du changement climatique et de jouer un rôle clé dans l’information et la sensibilisation des populations et des décideurs.
La rédaction