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2027 : Buenassa vise 30 000 tonnes de cuivre pour alimenter le marché américain

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À New York, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, une table ronde sur les minéraux critiques a réuni plusieurs acteurs influents des secteurs économique et minier de la République Démocratique du Congo (RDC) et des États-Unis. Cet événement, organisé par Foreign Policy à l’hôtel The Peninsula, a été marqué par la présence d’Eddy Kioni, PDG de Buenassa, et de membres de sa délégation, ainsi que de hauts responsables américains tels que Jose W. Fernandez, Under Secretary, et Reta Jo Lewis, présidente de l’Export-Import Bank of the United States. Le ministre des Mines de la RDC, Kizito Pakabomba, et des représentants du Cadastre Minier de la RDC (CAMI), dont son directeur général Popol Mabolia, ont également participé à cette rencontre.

eddy kioni

Les discussions ont porté sur les opportunités d’étendre la collaboration entre les deux nations, notamment autour des chaînes d’approvisionnement des minéraux critiques, essentiels à la transition énergétique mondiale. Le projet de Buenassa, une raffinerie modulaire de cuivre et de cobalt, a suscité un vif intérêt. Cette initiative, qui devrait entrer en phase opérationnelle d’ici la fin de l’année 2027, prévoit la production de 30 000 tonnes de cathodes de cuivre et 5 000 tonnes de sulfate de cobalt dans sa première phase. L’essentiel de cette production sera destiné au marché américain via le corridor Lobito, une route logistique stratégique qui relie les ressources minières de la RDC aux ports internationaux.

Buenossa

L’enjeu économique de ce projet va au-delà des frontières nationales de la RDC. La raffinerie modulaire de Buenassa se positionne comme un élément clé pour répondre aux besoins en matériaux des batteries de véhicules électriques, secteur en pleine expansion aux États-Unis et à l’échelle mondiale. Avec une capacité de production qui pourrait croître lors des phases suivantes, l’objectif est aussi d’alimenter le marché régional, contribuant ainsi à renforcer l’initiative africaine pour les batteries électriques.

Cette collaboration s’inscrit dans une dynamique où les États-Unis cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement en métaux critiques, particulièrement dans le cadre de la transition vers les énergies propres. Quant à la RDC, elle aspire à se positionner comme un acteur incontournable dans cette chaîne de valeur mondiale, notamment grâce à l’exploitation de son vaste potentiel en ressources minières.

M. MATUVOVANGA

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