Lors de sa visite à Charlotte, Caroline du Nord, le Directeur Général de l’APCSC, Maître Freddy Shembo, a clairement exposé les atouts et les opportunités économiques que la République Démocratique du Congo (RDC) peut offrir aux investisseurs américains. Accompagné de Miguel Kashal, son collègue de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), ils ont tenu à convaincre les acteurs économiques présents sur le potentiel de collaboration entre les secteurs privés congolais et américains.
L’objectif de cette mission économique est d’attirer des investissements dans des secteurs clés de l’économie congolaise. Parmi les arguments avancés par Maître Shembo, la loi 14/005 du 11 février 2014 a été mise en avant. Ce texte législatif offre un cadre fiscal et douanier favorable aux projets de coopération internationale. Elle permet notamment aux investisseurs étrangers de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux pour les projets inscrits dans une convention de collaboration.
Une dynamique de coopération renforcée
Maître Freddy Shembo a souligné l’importance de mettre en place des partenariats stratégiques entre les entreprises américaines et les secteurs publics et privés congolais. Cette démarche vise non seulement à améliorer le cadre d’investissement en RDC, mais également à faciliter la signature de nouvelles conventions de collaboration, qui profiteront aux deux parties. Ces partenariats sont d’autant plus attractifs que la RDC offre un marché en pleine croissance, avec des perspectives encourageantes.
Le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal, a pour sa part détaillé les avantages qu’offre la loi sur la sous-traitance en RDC, qui permet une répartition avantageuse des parts entre investisseurs étrangers et locaux. Grâce à un ratio de participation fixé à 51 % pour les Congolais et 49 % pour les expatriés, cette loi favorise une collaboration équitable et soutenue dans le cadre des projets de sous-traitance. Un dispositif qui pourrait bien intéresser les investisseurs américains désireux de s’implanter sur le marché congolais tout en bénéficiant des garanties offertes par l’État.
Le succès de ce genre d’initiatives repose principalement sur la mise en place de cadres réglementaires solides, comme le prévoit la loi congolaise, mais également sur une collaboration étroite entre les investisseurs étrangers et les opérateurs locaux. Ces partenariats public-privé sont vus comme un levier pour accélérer le développement des infrastructures et des secteurs économiques prioritaires en RDC.
Des perspectives d’investissements en RDC prometteuses
Avec un marché regorgeant de potentialités et une population croissante, la RDC est prête à accueillir davantage d’investissements étrangers dans plusieurs secteurs stratégiques. Les opportunités se concentrent notamment dans l’exploitation minière, l’agriculture, les infrastructures, et les énergies renouvelables. Il est à noter que ces secteurs offrent des rendements potentiels attractifs pour les investisseurs cherchant à diversifier leur portefeuille en Afrique centrale.
Les entreprises américaines, confrontées à un marché domestique mature, peuvent trouver en RDC une destination attractive pour diversifier leurs investissements et bénéficier des exonérations fiscales et douanières prévues par la loi congolaise. En outre, l’accent mis sur les partenariats public-privé permet d’accélérer les négociations et de concrétiser rapidement les projets.
Ces efforts déployés par les autorités congolaises témoignent d’une volonté claire de renforcer la coopération internationale et d’attirer des capitaux étrangers afin de stimuler la croissance économique.
Peter MOYI