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Agriculture en RDC : 16.000 tonnes de maïs attendues cette saison par le Service National

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Le Service National prévoit de récolter environ 16.000 tonnes de maïs pour la saison agricole 2023-2024, une production significative qui témoigne des efforts soutenus de cette structure paramilitaire.

Le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, Commandant du Service National, a révélé que l’objectif à long terme est d’atteindre une production de 50.000 tonnes de maïs sur une superficie de 10.000 hectares d’ici 2025. Cet objectif ambitieux s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Parallèlement à l’agriculture, le Service National s’est également diversifié dans l’élevage. De quatre bovins initialement présents à son arrivée, le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a supervisé l’augmentation du cheptel à 2.221 têtes aujourd’hui.

«En nous engageant dans l’élevage, nous élargissons les capacités du Service National. Les générations futures profiteront des efforts que nous déployons actuellement», a affirmé le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Ces résultats impressionnants ont attiré l’attention du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, qui envisage de s’appuyer sur cette expérience dans le cadre du Programme de développement local de 145 territoires (PDL145-T). Le Commandant du Service National a indiqué que la mise en œuvre de ce programme dépendra des décisions et de la planification du gouvernement congolais.

«Dans l’armée, on dit mission = moyens. Si le Gouvernement décide en ce sens, nous serons prêts à agir car nous disposons des ressources humaines nécessaires pour accomplir cette mission», a souligné le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Pour améliorer la logistique entre les sites de production et les centres de distribution, le Service National a récemment acquis deux locomotives et plusieurs wagons, en partenariat avec la Société Nationale des chemins de fer (SNCC). Cette acquisition vise à faciliter le transport des intrants et des marchandises, optimisant ainsi la chaîne d’approvisionnement.

Ces initiatives montrent une approche intégrée du développement rural, combinant agriculture, élevage et amélioration des infrastructures logistiques, afin de renforcer l’autosuffisance alimentaire et soutenir le développement économique local.

Rédigé par l’équipe éditoriale

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