La scène économique africaine se voit animée par une nouvelle collaboration d’envergure entre la Chine et l’Afrique, visant à insuffler une nouvelle dynamique au secteur du manioc en Afrique subsaharienne. L’Académie chinoise des sciences agricoles tropicales (CATAS) déploie un plan stratégique ambitieux, axé sur l’optimisation du rendement du manioc dans la région. Décortiquons les points saillants de cette initiative économique d’envergure :
- Objectif de Rendement Audacieux : L’objectif affiché est une production dépassant les 17 tonnes par hectare, largement supérieure à la moyenne actuelle qui stagne en deçà de 10 tonnes dans certains pays africains.
- Introduction de Variétés de Manioc Novatrices : La CATAS envisage d’introduire des variétés de manioc améliorées, conjuguées à des techniques agricoles de pointe, propices à un accroissement significatif de la productivité.
- Ciblage de Nations Productrices : Le Nigeria, le Mozambique et la République du Congo se positionnent en tant que principaux pays ciblés par cette démarche visionnaire, s’inscrivant dans une stratégie de renforcement des filières de production.
- Implantation de Centres de Démonstration Agricole : Des centres dédiés verront le jour, conçus pour promouvoir la commercialisation et la production à grande échelle du manioc, insufflant ainsi une nouvelle dynamique économique au secteur.
- Potentiel Sous-Exploité du Manioc : Le manioc, en tant qu’aliment de base en Afrique subsaharienne, révèle un potentiel de croissance considérable dans le secteur agricole, constituant une pierre angulaire pour stimuler l’économie régionale.
Cette initiative prometteuse impactera favorablement des acteurs majeurs de la production de manioc tels que le Nigeria, la RDC et le Ghana. Ces nations, déjà positionnées en tant que producteurs importants de manioc, bénéficieront de cette collaboration visant à accroître la production tout en relevant les standards de qualité. Cette étape cruciale marque un pas significatif dans l’effort global de renforcement de l’agriculture africaine, et pourrait potentiellement influencer de manière substantielle la sécurité alimentaire de la région.
Par la rédaction