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Félix Tshisekedi, Champion de la révision des accords avec la Chine, salue l’intégrité de l’Inspection Générale des Finances

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NEW YORK – Le Président Félix Tshisekedi, lors d’une conférence de presse à New York, a mis en lumière les récents développements concernant la révision des accords économiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Chine. Cette déclaration fait suite à une série de négociations tendues entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises, orchestrées en grande partie par Jules Alingete, à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Le chef de l’État congolais a salué le rôle essentiel de l’IGF dans la lutte contre la corruption et la révision des contrats, soulignant que l’inspection était dirigée par « un homme très brillant, Jules Alingete, » dont l’engagement a été reconnu par le prestigieux magazine Forbes International.

L’un des points clés de cette révision a été le déséquilibre manifeste entre les bénéfices accumulés par les entreprises chinoises et ceux de la RDC. Selon les données disponibles, les entreprises chinoises ont généré près de 10 milliards de dollars de bénéfices, tandis que la RDC n’a réalisé que des gains minimes, s’élevant à moins de 1 milliard de dollars.

Le président Tshisekedi a souligné l’importance de transformer ce partenariat inéquitable en un modèle « gagnant-gagnant » (win-win) pour les deux parties. Il a révélé que suite à ses discussions récentes en Chine, les autorités chinoises ont montré une ouverture à la révision des accords, reconnaissant la nécessité d’un équilibre plus équitable.

Selon des sources proches des négociations, Jules Alingete, en tant que chef de l’IGF, a joué un rôle clé dans les pourparlers. Son engagement indéfectible à défendre les intérêts de la RDC a été mis en évidence lors de réunions tendues avec des représentants des entreprises chinoises. Il a vivement critiqué ce qu’il a qualifié de « néo-colonialisme jaune » et a insisté sur la nécessité de réparer les injustices passées.

Le rapport de l’IGF publié en février a dénoncé le déséquilibre flagrant dans le contrat, qui avait été conclu il y a 15 ans sous l’ancien président Joseph Kabila. Malgré des promesses de projets d’infrastructure massifs, dont 3 000 km de chemins de fer, 31 hôpitaux, et 145 centres de santé, la RDC n’a vu que peu ou pas d’investissements réels de la part des entreprises chinoises.

Jules Alingete a également déploré les exonérations fiscales accordées aux entreprises chinoises, qui n’ont pas eu l’impact escompté sur l’économie congolaise. Il a insisté sur la nécessité d’une répartition équitable des bénéfices et d’un engagement accru des entreprises chinoises dans les infrastructures, avec une augmentation substantielle des investissements.

Le Comité stratégique chargé des négociations, composé de ministres et d’organisations clés, travaille activement à la révision de ces accords. Jules Alingete, au nom de l’IGF, insiste sur l’obtention de compensations financières appropriées pour les préjudices subis par la RDC, une répartition équilibrée des parts dans la joint-venture, ainsi que le respect strict des délais de construction et de livraison des infrastructures convenues.

La Chine, de son côté, semble résister aux revendications de l’IGF, cherchant à préserver les avantages acquis sous l’ancienne administration de Kabila. Cependant, la détermination de la RDC et de Jules Alingete à obtenir justice économique pourrait marquer un tournant significatif dans cette relation commerciale complexe entre les deux pays.

Ces négociations cruciales sont suivies de près par la communauté internationale, et leur issue pourrait avoir un impact majeur sur l’économie congolaise et les relations économiques sino-africaines dans leur ensemble. Les prochains mois promettent d’être décisifs pour l’avenir des accords économiques entre la RDC et la Chine.

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