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Guylain Nyembo préside la session ITIE-RDC sur la transparence dans l’extraction

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Le 20 février 2025, la République démocratique du Congo a organisé une session du Comité exécutif de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, marquant une nouvelle étape dans l’amélioration de la gestion de ses ressources naturelles. Lors de cette 132ᵉ réunion, présidée par Guylain Nyembo, vice-Premier ministre en charge du Plan, un bilan détaillé des réformes de transparence a été présenté, assorti de la validation d’un rapport complet sur le secteur forestier pour la période 2020–2021. Un Plan de Travail révisé et un budget annuel ajusté pour 2025 ont également été soumis aux discussions, traduisant la volonté de réorganiser l’allocation des ressources en vue d’un suivi accru des activités minières et forestières.

Au cours de cette rencontre, les participants ont analysé les modalités de mise en œuvre des dispositifs de contrôle et l’impact d’une gestion administrative plus ouverte. Des indicateurs récents suggèrent qu’une amélioration de la visibilité dans ce secteur pourrait favoriser une hausse de l’ordre de 3 % des investissements directs étrangers, ce qui, selon certaines prévisions officielles, contribuerait à une meilleure stabilité des recettes publiques. Ces données économiques mettent en lumière les perspectives d’un environnement favorable à l’optimisation des flux financiers et à l’attraction de partenariats internationaux.

La révision budgétaire adoptée témoigne d’un effort pour adapter les moyens financiers aux exigences de suivi et de régulation du secteur extractif. L’ajustement du Plan de Travail a pour objectif d’améliorer la répartition des ressources et de renforcer l’efficacité des mécanismes de contrôle, dans un contexte où une gestion prudente est essentielle pour soutenir l’activité économique. Selon des estimations gouvernementales, le secteur extractif représente environ 20 % du produit intérieur brut national et constitue l’une des principales sources de recettes d’exportation, ce qui souligne l’intérêt accordé à une administration structurée.

L’ensemble de ces mesures s’inscrit dans la continuité des réformes visant à instaurer une plus grande transparence et à renforcer la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles. Ce dispositif, en offrant un cadre clarifié et en réajustant les prévisions budgétaires, offre aux investisseurs locaux et étrangers un environnement de confiance propice à des projets de développement à long terme.

— M. KOSI

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