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Kinshasa révèle : 4-5% de croissance et plus de 60% de pauvreté dans certaines provinces.

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À Kinshasa, le 24 février, le collectif « Le Congo n’est pas à vendre » présentera une étude détaillée portant sur la distribution des revenus dans le pays. Ce rapport, dévoilé lors d’une rencontre regroupant acteurs institutionnels et représentants de la société civile, examine la manière dont les ressources étatiques sont allouées et met en lumière les disparités persistantes entre les populations urbaines et rurales.

S’appuyant sur des données récentes, l’analyse révèle que, malgré une croissance annuelle oscillant entre 4 et 5 %, le revenu moyen par habitant demeure inférieur à 600 dollars, accentuant ainsi le fossé économique au sein de la nation. En outre, certains indicateurs montrent que dans plusieurs provinces, le taux de pauvreté dépasse les 60 %, tandis que les budgets destinés aux secteurs essentiels, tels que l’éducation, la santé et les infrastructures, varient considérablement d’une région à l’autre. L’étude invite à repenser la gestion des fonds publics, en proposant une révision des dépenses administratives et une réorientation des investissements vers des secteurs porteurs comme l’agriculture moderne, le développement technologique et la sécurisation énergétique.

Dans ce contexte, les responsables de l’initiative appellent à une gestion budgétaire plus transparente et à une meilleure adéquation entre les ressources collectées et les besoins d’investissement pour le développement des services de base. Ils soulignent l’importance d’un dialogue ouvert entre les autorités étatiques et les acteurs économiques afin de renforcer la collecte des recettes et d’améliorer l’efficacité de la dépense publique. Cette démarche vise à instaurer des réformes structurelles qui permettraient de redresser l’équilibre financier et de redonner confiance à une population soucieuse d’un avenir économique plus équilibré.

Face à la complexité d’une économie en transformation, la présentation de ce rapport intervient comme une invitation à une réflexion approfondie sur la gestion des ressources nationales. Les échanges prévus à Kinshasa pourraient ainsi amorcer une série de mesures visant à optimiser l’utilisation des fonds publics et à favoriser une répartition plus équitable des moyens entre les divers secteurs de l’État.
— M. KOSI

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