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Hausse de 22% du prix des tomates à Kinshasa suite aux intempéries

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Les récents changements climatiques et la détérioration des infrastructures routières au Kongo-Central ont entraîné des fluctuations notables dans les prix des produits agricoles sur les marchés de Kinshasa. Une étude réalisée par l’Agence congolaise de presse souligne une hausse significative de 22% du prix des caisses de tomates pommées en provenance de Mbanza-Ngungu entre le 22 mars et le 16 avril.

Joséphine Oleka, entrepreneure au marché de Zigida, attribue cette augmentation à la combinaison de la périodicité de la production de tomates et aux récentes averses qui ont endommagé les cultures. L’état précaire des routes agricoles et le coût croissant du carburant exacerbent également le phénomène, limitant l’acheminement efficace des produits vers les consommateurs finaux.

Cette tendance à la hausse ne se limite pas aux tomates. D’autres produits comme le solanium de Seke-Banza, les gingembres de Kimpese et diverses épices, dont les ciboulettes de Kinwenza et les céleris de N’sele, connaissent des augmentations similaires. Ces hausses reflètent les défis liés à la saisonnalité et aux conditions climatiques adverses qui affectent la production agricole.

Cependant, certains produits enregistrent une baisse de prix, offrant un soulagement aux consommateurs. Les piments de Kasangulu, par exemple, ont vu leur prix chuter de 10%, passant de 100 000 FC à 90 000 FC. Les aubergines de Kisantu et les oignons de France affichent également des réductions de prix, témoignant d’une volatilité des prix qui varie d’un produit à l’autre.

Il est crucial de surveiller ces tendances pour comprendre les répercussions économiques sur les ménages et les entreprises locales. Les fluctuations des prix des denrées de base méritent une attention particulière de la part des décideurs pour adapter les politiques agricoles et infrastructurelles en conséquence.

Équipe éditoriale, LePoint.cd

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