La baisse récente du dollar américain a eu des répercussions positives sur les prix du cuivre, qui ont vu une augmentation notable. Ce renchérissement survient en dépit des doutes persistants sur la demande en provenance de Chine. Alors que le secteur métallurgique continue de s’adapter aux nouvelles restrictions imposées aux métaux russes, le prix de l’aluminium est quant à lui resté inchangé.
Sur le London Metal Exchange (LME), le prix du cuivre pour une livraison dans trois mois a augmenté de 0,4 %, s’établissant à 9.507 dollars la tonne, marquant ainsi un revirement par rapport à la tendance baissière observée la veille. Depuis le début de l’année 2024, le métal rouge a enregistré une progression de 11 %, atteignant même un sommet qu’il n’avait plus vu depuis deux ans au début de la semaine.
Cette légère dépréciation du dollar américain, bien qu’elle maintienne la devise proche d’un sommet quinquennal, représente une aubaine pour les investisseurs détenant d’autres monnaies. La Réserve Fédérale américaine a une fois de plus indiqué que la réduction des taux d’intérêt n’était pas à l’ordre du jour.
L’aluminium, également coté sur le LME, a maintenu sa valeur, illustrant une stabilité dans un marché par ailleurs volatile. Cette situation souligne la complexité des marchés de métaux, où divers facteurs tels que les politiques monétaires, les tensions géopolitiques et les prévisions de demande influencent directement les prix.
Lepoint.cd