Londres, le 20 octobre 2023 – Les deux nations dynamiques de la zone UEMOA, le Bénin et la Côte d’Ivoire, se rapprochent de l’intégration au sein de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). Cette avancée significative découle d’un amendement stratégique aux statuts de l’institution basée à Londres, offrant aux deux pays d’immenses possibilités économiques. Toutefois, il convient de noter que des exigences substantielles demeurent à satisfaire, dans le respect des normes et procédures rigoureuses.
Les actionnaires de la BERD ont accordé leur approbation unanime aux candidatures du Bénin et de la Côte d’Ivoire, dévoilant ainsi une nouvelle perspective dans l’expansion de cette institution financière multilatérale au cœur de l’Afrique subsaharienne. Ces approbations font suite à des requêtes formelles émanant des autorités de ces deux États souverains en juillet et août de cette année, respectivement.
Madame Odile Renaud-Basso, Présidente émérite de la BERD, s’est exprimée avec une prudence diplomatique, mais non dépourvue d’optimisme, à propos de cette évolution marquante. Elle a mis en avant la pertinence stratégique de cette expansion, soulignant la contribution potentielle de la BERD à l’épanouissement économique de la région subsaharienne. Madame Renaud-Basso a exprimé son enthousiasme quant à cette initiative tout en gardant à l’esprit que les étapes ultimes de l’intégration nécessitent une rigueur exemplaire.
Le processus d’intégration a franchi avec succès la première étape, avec le soutien affirmé du Conseil des Gouverneurs de la BERD, lors de leur réunion récente. Toutefois, il est important de noter que des critères et des conditions spécifiques demeurent à remplir avant que l’intégration ne devienne définitive. Cette avancée trouve sa source dans les décisions cruciales prises au cours de la Réunion Annuelle 2023 de la BERD à Samarkand, où des modifications substantielles des statuts de l’institution ont été entérinées.
Ces amendements visent à prévoir une expansion graduelle des activités de la BERD en direction de l’Afrique subsaharienne et de l’Irak. En plus de leurs candidatures, le Bénin et la Côte d’Ivoire ont également exprimé un vif intérêt à bénéficier des services financiers et consultatifs offerts par la BERD. Cette requête, formulée avec une grande attention, sera examinée de manière approfondie une fois les amendements statutaires effectifs. Il est important de signaler que d’autres nations au sein de la sous-région, notamment le Kenya, le Sénégal, le Nigéria et le Ghana, sont également éligibles à cette opportunité.
Depuis son avènement en 1991, la BERD a investi près de €190 milliards dans 6844 projets d’envergure, apportant un soutien crucial aux réformes politiques et au développement du secteur privé dans plus de 30 économies à travers le monde. Au préalable, l’institution avait déjà engagé des actions fructueuses dans des pays d’Afrique du nord, y compris la Tunisie, l’Égypte et le Maroc, mais cette expansion en Afrique subsaharienne marque un nouveau chapitre significatif dans l’histoire de la BERD.
Cette avancée économique est porteuse d’opportunités indéniables pour le Bénin et la Côte d’Ivoire, mais l’accent doit être mis sur le respect des exigences préalables et des normes strictes pour garantir une intégration réussie. Une surveillance attentive de ce processus est de mise, en harmonie avec les principes de prudence et de modération qui sous-tendent ces démarches économiques de grande envergure.