Le Kenya, fidèle à sa stratégie de transition énergétique, a pris des mesures significatives pour migrer vers des sources d’énergie renouvelable, capitalisant sur ses réserves inexploitées de géothermie, d’énergie solaire et éolienne.
Dans le cadre de cette initiative, le Kenya a conclu une série d’accords avec des entreprises japonaises, dont la gigantesque Toyota Tsusho Corporation. Ces accords sont susceptibles de mobiliser environ 620,7 millions de dollars d’investissements, principalement dans les secteurs de l’énergie verte et de l’assemblage automobile. Le vice-président kenyan, le Dr William Ruto, a partagé cette nouvelle le 7 février, soulignant l’importance de ces partenariats.
Au cours de sa visite à Tokyo, le Dr Ruto a annoncé sur son compte officiel X : « J’ai eu le privilège de participer à la signature de l’accord-cadre de collaboration entre le Kenya et la Toyota Tsusho Corporation, suivi d’une visite à l’usine Toyota Motamachi. »
Les détails de cet accord sont significatifs, avec des montants spécifiques alloués à différents projets. Le président a détaillé les aspects financiers de l’accord : « 94 millions de dollars sont destinés au parc éolien de Meru, 50,2 millions de dollars pour le projet d’énergie solaire d’Isiolo, 5 millions de dollars en investissement initial pour Thika Kenya Vehicle Manufacturers (KVM), 470,22 millions de dollars pour l’usine géothermique de Menengai, et le soutien à la promotion des véhicules électriques.«
Le président Ruto a également souligné l’engagement de la délégation kenyane à accompagner Toyota dans l’établissement d’une usine de production de véhicules. Cette initiative vise à répondre à la demande croissante des consommateurs pour les produits de la marque. Les discussions sur cette installation ont été qualifiées de progressant positivement.
En résumé, cet accord entre le Kenya et le Japon reflète un pas significatif vers une économie verte pour le Kenya, tirant parti de l’expertise et des investissements japonais dans le secteur de l’énergie et de l’automobile. Les détails financiers, avec un investissement total de 620,7 millions de dollars, démontrent l’ampleur de cette collaboration bilatérale.